A peine arrivé et déjà mal [Libre]

Il était encore tôt quand un infirmier arriva dans la chambre de Kiba, une grosse valise à la main. Quelle heure ? Dans la matinée, le soleil brillait déjà, mais aucune forme d’heure ne se trouvait dans cette chambre d’un blanc assez aveuglant. Le jeune homme était assis sur son lit, les jambes repliées contre son torse et ses bras les entourant, comme à son habitude, fixant l’infirmier sans un mot. Ce dernier rangeait toutes les affaires se trouvant dans l’armoire du brun dans la valise qu’il avait apportée. Alors voilà, c’était maintenant qu’il s’en allait. Il allait quitter cet hôpital, c’était une bonne chose, mais il n’avait pas envie d’aller dans cet établissement. Même si il y rencontrerait des personnes de son âge, même si il y aurait des passionnés de musique, il préférait rester ici, où il avait prit toutes ses marques. L’angoisse se faisait déjà sentir, ce n’était pas une bonne chose. L’infirmier attrapa la basse du jeune homme, voulant apparemment l’emmener avec la valise. Kiba se leva d’un bond de son lit, prenant l’instrument dans ses mains et lançant un regard froid à l’infirmier qui haussa simplement les épaules, prenant la parole pour dire au garçon d’être à l’entrée de l’hôpital, dans dix minutes.

Enfilant les seuls vêtements que l’infirmier avait laissés, à savoir un pantalon de coupe simple en jean clair, un t-shirt blanc avec des inscriptions diverses d'un bleu très pâle et une veste d'un jaune assez doux. Il enfila des chaussures de toile blanches, attrapa ses deux cahiers ainsi qu’un stylo puis sortit de sa chambre, pour apparemment la dernière fois, sa basse sur le dos. Arrivé à l’entrée de l’hôpital, l’infirmier qui avait prit sa valise l’attendait devant une voiture, le coeur du blond commençait à battre plus rapidement, un tas de questions se bousculant dans sa tête. Enfin, il monta assez mal assuré, puis la voiture démarra, direction Tokyo. Une petite heure fut nécessaire pour arriver devant la célèbre école d'art qu'est Todaï, la voiture s’arrêta et Kiba fut obligé de descendre. A peine était-il debout face à la façade de l’établissement, sa basse sur le dos et sa sacoche de médicaments sur l'épaule que la voiture repartit, ne laissant pas le temps au jeune homme de vouloir remonter.

Et il faisait comment, maintenant, lui ? Avec sa mémoire, sa voix, un stylo et ses clés d’appartement dans les mains ainsi que sa sacoche sur une épaule et son sac de cours - ne contenant qu'une trousse et quelques feuilles soit dit au passage - sur l'autre. Oui, pour lui ses deux cahiers sont sa mémoire et sa voix, quelque part c’est la vérité, non ? Un bon point, il n'a pas à porter sa valise puis-ce qu'elle a été déposée à son appartement. Mais pourquoi pas lui aussi ?! Enfin bon, il regarde tout autour de lui … au moins c'était simple de savoir par où aller puis-ce que le sentier n'allait que dans une direction. Et puis ce soleil qui se faisait bien présent ainsi que tout ce monde, tous ces groupes d’amis qui parlaient fort et rigolaient. Tout ça sentait la crise d’angoisse à plein nez, pourtant le jeune bassiste tentait de l’éviter, respirant assez fortement. Pourquoi ne l’avaient-ils pas laissé tranquille, dans sa petite chambre entièrement blanche. Il y était bien, l’idée de s’y laisser mourir lui plaisait.

Enfin, prenant son courage à deux main, Kiba avança de quelques pas tout en respirant fortement pour se calmer. Mais il ne tint pas bien longtemps, sa volonté étant assez faible. Il s'assit donc sur le bord du sentier, les jambes repliées contre son torse. Après avoir prit quelques médicaments soigneusement choisis, il enfouit sa tête dans ses genoux le temps qu'il se calme. Deux ans, il ne lui restait maintenant plus que deux ans à vivre. Pourquoi cette fin semblait-elle si longue alors que le blond voulait qu'elle arrive le plus tôt possible. Pourquoi était-ce si dur ? Qu'avait-il fait pour mériter ça ? Tant de question dans ce pauvre esprit meurtrit.

Je viens squatter ^^

« Saké ?! Saké ?! Où est tu encore partis. »

Aki pris quelques secondes pour reprendre son souffle. Elle venait de parcourir toute la demeure familiale, ce qui faisait pas mal de dédale et couloir, à la recherche de son chien noir.
Il était rare que l'animal quitte sa maîtresse, après tout c'était son rôle de veuillez sur l'aveugle. Mais aujourd'hui, son compagnon était introuvable, ce qui inquiétait notre demoiselle.
Essoufflée, elle s'assit à même le sol, dans l'une des ailes de la demeure.

« Saké... Où es tu ? »

Elle soupira, elle n'aimait pas cela. D'habitude le chien l'accueillait dès que son réveil sonnait, à peine le pied posé à terre, qu'il se jetait sur la belle pour recevoir tout un lot de caresse.
Elle se leva, s'aidant du mur pour se diriger. Bruits de pas, avant même que la domestique ait parler, Aki l'avait reconnu au parfum particulier de l'employée.

« Mademoiselle on... »

Aki la coupa d'un geste de la main, elle sut tout de suite, à l'intonation de la voix de la belle que personne n'avait retrouver Saké.
Elle fit demi tour et retourna dans sa chambre, s'asseyant sur son lit. Elle se moquait d'arriver en retard pour un cours, à vrai dire la seule chose qui la préoccupait était de savoir où était son chien.
Elle se releva soudain, ce bruit, elle quitta sa chambre en courant, et sortir dans le luxueux jardin. Pas besoin de voir pour que la belle puisse se repérer, elle connaissait les lieux par coeur.
Elle continua sa course effrénée jusqu'à sentir l'air frais.

« Saké !!! »

Aboiement, Aki sourit, en moins de temps qu'il n'en faut pour dire chien, l'animal sauta sur sa maîtresse tout heureux. La belle posa sa main sur son imposant compagnon tandis qu'un rire léger s'échappa de la muraille de ses lèvres. Elle était si soulager.

« Où étais tu passer ? »

Comme pour répondre à sa question, le chien se leva et se colla aux cotés de la jeune aveugle, il aboya et commença à l'entraîner dieu seul sait où. Aki le suivait confiante, tentant de se repérer malgré l'allure soutenue que lui imposait l'animal, elle l'avait rarement fut aussi fou. Pleine de question et surtout impatiente de voir ce qui avait put retenir Saké pendant si longtemps, elle pressa le pas encore un peu plus.
Et là, petit bruit, d'abord léger, puis de plus en plus fort. Elle se rapprocha un peu plus de ce son et tâtonna l'herbe jusqu'à trouver l'origine de la disparition de son chien. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle toucha ce qui ressemblait à une minuscule boule de poil. Un grand sourire se dessina sur ses lèvres, son chien avait passée sa nuit au coté d'un chaton minuscule, elle le félicita chaleureusement. Elle prit doucement la petite boule de poil qui tenait dans ses mains et l'enroula dans son écharpe qu'elle venait de retirer de son cou.
Sa montre sonna. L'heure des cours approchaient, elle n'avait put le temps de retourner chez elle et si elle ramenait le chaton avec elle, elle ne pourrait pas le garder.

« Allez on y va Saké, toi, petite boule de poil je t'emmène avec moi. »

Elle garda le chaton dans l'écharpe, qu'elle mit avec précaution dans son sac, et se dirigea vers le Lycée.
La belle profitait du temps, il imaginait le ciel bleu, bien dégager, la journée serait belle, elle le savait.
Bientôt les conversations des lycéens se firent entendre, les rires, les secrets échangés, tout cela formait un brouhaha que la jeune aveugle avait appris à décrypter, elle pouvait presque entendre les paroles échangées entre les étudiants. Et puis...Bruit inconnu, ce n'était pas le chaton qui c'était endormie dans son sac, c'était une respiration irrégulière, elle se concentra un peu plus occultant les autres sons, elle jurerait entendre un battement de coeur affolé, un souffle paniqué.
Elle s'agenouilla devant l'inconnu. Même si elle ne le voyait pas, elle arrivait à peu près à le situer et à savoir comment il se tenait.

« Ça ne va pas ? »

Cette odeurs, elle la reconnaîtrais entre mille, celles des hopitaux, pendant un temps, la belle aveugle avait tellement fréquentée les services médicaux, qu'elle n'avait pas put supporter cette effluve pendant toute une année, à présent cela ne lui rappelait que des souvenirs désagrables.

Inspire. Expire. Oui, Kiba se fait des exercices de respiration mentalement. Eh, on fait comme on peut quand ça va pas, hein. Tout son corps tremble, il se resserre sur lui-même pour se rassurer. Pourquoi est-ce si difficile de se retrouver dans un lieu avec tant de monde ? En même temps, c’est assez simple à comprendre sachant qu’en plus d’être sujet aux crises d’angoisse, le brun est resté isolé dans sa chambre d’hôpital pendant une grande partie de sa vie. Ajoutez les plusieurs mois de déprime où il resta enfermé chez lui. Il faut le comprendre un peu, même si c’est plutôt difficile. Tout son corps tremble, c’est insupportable, il a mal au cœur, il voudrait mettre fin à sa vie le plus rapidement possible pour ne plus sentir cette affreuse douleur. Qu’a-t-il fait pour subir ça ? Hein ?

Une voix. Serais-ce pour lui ? Non, ce doit seulement être pour une personne qui se trouve proche, qui s’intéresserait au blond de toute manière ? Et puis, avec tout le monde qui se trouvait à cet établissement, pourquoi s’adresserait-on à lui ? Impossible, ce n’était pas à lui qu’on parlait. Le jeune bassiste ne bougea donc pas, essayant toujours de respirer le plus calmement possible. Ah ! Il fallait qu’il réussisse, il n’allait pas non plus attendre la nuit pour partir d’ici. Surtout avec tout ce bruit, ce serait horrible d’attendre encore le reste de la journée. Allez, courage tu vas réussir Kiba-kun, respire tranquillement et pense plus aux autres. Facile à dire.

Deux ou peut-être trois minutes, et voilà que le jeune bassiste se relève, son corps tremblant encore tout de même. Bon, c’est déjà un très gros effort qu’il vient de nous faire là. Il avance d’un pas, vlan, il se prend quelqu’un en pleine face. Ce n’est décidément pas son jour de chance, comme si il en avait un d’ailleurs. Restons polis pour une première fois à Tokyo, et surtout dans cette école, le blond prend donc son carnet pour griffonner assez rapidement avant de tendre le cahier à la jeune femme qu’il a bousculé, si au moins celle-ci regarde en sa direction. Pas sûr du tout ça.

« Gomen. »

Pourquoi en écrirait-il plus ? Il n’y avait aucune raison pour. Allez, tu t’es excusé et maintenant tu vas plus loin pour éviter de refaire une crise, allez, plus vite que ça. De l’air, voilà Kiba est enfin éloigné de tous ces groupes si bruyants. Son regard ère encore un peu partout. Bah oui, il a entendu quelqu'un dire que les cours allaient bientôt reprendre. Sa classe ? Il a cours de quoi d'ailleurs ? En quelle salle ? Aaaah ! Mince, hein, sécher les cours c'est plutôt une bonne idée. Oui, si il se fait virer de cette école, il retournera certainement à l'hôpital le temps qu'on trouve un autre endroit où l'envoyer. Kiba, t'es intelligent quand t'en as envie, dis moi. Mais juste quand il s'agit de l'hôpital, hein.

Si la belle pouvait s'en faire pour un parfait inconnu ? Oui, elle pouvait s'en faire pour tout le monde que se soit son meilleurs ami ou son pire ennemie, ou encore un étranger. Ses parents appelaient ça de l'empathie, voir de la stupidité et qu'elle ferait bien mieux de s'occuper de son problème plutôt que de ceux des autres, ceux à quoi elle répondait qu'elle n'avait aucun problème... Mais là on s'égare un peu. Tout ce qui comptait pour elle, était de savoir d'où provenait ses battements de coeur paniquée, se souffle irrégulier, et cette odeur qu'il l'envahissait sans qu'elle ne le voulut vraiment.

Cette odeur qui lui rappelait tant ce qu'elle essayait d'oublier, les nuits qu'elle avait passer seule dans sa chambre d'hôpital, essayant désespérément de comprendre pourquoi elle ne voyait plus rien, les examens médicaux qui n'en finissait plus, ses voix qu'elle entendaient, ses paroles qui se voulait réconfortantes, ses regards plein de pitié qu'elle ne pouvaient voir mais qu'elle sentait peser sur elle...Stop, elle arrêta le flot de pensées funestes, le passé au passé. Tout cela était finie maintenant, plus jamais elle ne remettrais les pieds dans un hôpital, plus jamais elle n'aurait à supporter les paroles désolés d'un médecin surpayé qui ne comprenait pas le pourquoi du comment de son handicap.

Elle se reconcentra sur la respiration irrégulière qu'elle entendait. Pas de réponse à sa question, ne l'avait il pas entendu ?
Malgré tout, elle resta là, elle ne pouvait pas partir comme si de rien était, allez en cours et continuez sa journée, non, ce n'était pas dans sa nature, ce n'est pas en ignorant le problème qu'on le résolvait.
Son chien c'était allongé à ses pieds, regardant avec attention le sac de la belle, ou plutôt tentant d'apercevoir le chaton qu'il avait trouvé tant et si bien, qu'il ne prévient même pas sa maîtresse quand l'inconnu se leva. Ce qui devait arriver devait arriva, ils se bousculèrent, mais ce n'est pas ce qui gêna le plus notre belle, non, c'était ce mal aise qui semblait entourer l'inconnu, sans entendre sa voix, il était difficile d'en savoir plus, elle ne pouvait pas deviner son âge, ni même savoir les sentiments qui l'animait. C'était dur pour elle, priver de sa vue, il la privait en prime de son ouïe, la seule chose qui pouvait la renseigner était son odorat et les battements de coeur qui ne semblait pas vouloir freiner leurs courses effrénés.
Elle sent quelque chose on vient de lui donner quelque chose, elle identifie rapidement l'objet, un cahier et tant dis qu'elle passe sa main sur le papier, elle sent sous ses doigts habitués, le relief de son écriture, intriguée, elle repasse plusieurs fois dessus pour déchiffrer les caractère inscrit.
''Gomen''
Alors de une il ne parlait pas, de deux, il n'avait même pas remarqué qu'elle était aveugle et de trois au son des pas, il ne se dirigeait pas vers l'entrée. Un choix s'offrait à la belle, le laisser filer et rentrer sagement en cours, ou le suivre et tenter de comprendre. Il ne lui fallut pas plus de deux secondes pour choisir.
Saké sur ses talons, elle emboîta le pas sur l'inconnu.

« Attend ! Tu viens d'arriver à Eitoku ? »

Elle avait parler assez fort pour qu'il puisse l'entendre, quand à savoir si il était réellement nouveau, elle l'ignorait, c'était juste une théorie, qui allait peut être se confirmer d'ailleurs. De toute manière c'était juste une excuse pour lui adresse la parole, elle ne pouvait pas commencer la discussion par un ''tu n'as pas vraiment l'air d'aller très bien''.

Hein ? Pourquoi elle passe ses doigts sur les écritures ? Plusieurs fois en plus. Et son chien … c’est normalement interdit d’emmener un animal dans l’établissement. Kiba, t’es vraiment long pour comprendre qu’elle est aveugle ! Ah, et tu fais comment toi maintenant ? Bah, si elle arrive à lire quand même, c’est bon, ça fera l’affaire. De toute façon il n’y a pas vraiment d’autre moyen que ça. Et puis … au pire c’était seulement le temps de s’excuser, vous ne vous recroiserait sûrement plus jamais, ou du moins tu ne feras pas attention à elle, et voilà. C’est aussi simple que ça, donc il n’y a pas à réfléchir sur le sujet de comment communiquer, ce n’est en aucun cas la peine. Allez, file donc respirer un peu au lieu de rester planté là, tu vas retomber sinon, tes jambes ne pourront pas te porter bien longtemps ici. Il y a bien trop de monde, de bruit, d’agitation et de vie ici.

Dans quelques minutes toutes ces personnes seront rentrées en cours, ce sera déjà bien plus facile pour le blond de se calmer. Pour l’instant, il respire fortement, lentement et bruyamment. C’est la seule manière qu’il a pour se calmer. Enfin, il y a aussi tous ces cachets dans sa sacoche, et c’est dire si il y en a des boîtes là dedans, mais il n’a pas d’eau sur lui et ne peut donc pas les prendre maintenant. Sinon sûrement qu’il en aurait avalé au moins quatre ou cinq. Le jeune bassiste a tellement l’habitude de ces médicaments qu’il doit en prendre bien au-dessus de la dose pour qu’ils aient un effet sur lui. On ne peut soi-disant pas lui en donner de plus forts. En vérité, les médecins ont surtout peur que le jeune homme mette fin à ses jours grâce à eux, une boîte suffirait si ils étaient plus forts. Alors que ceux qu’il prend actuellement doivent être prit en vraiment grande quantité pour avoir des effets non désirables sur la santé. Quoi qu’avec tout ce qu’il a dans sa sacoche, il y a largement de quoi mourir.

Bref, laissons ces pensés à plus tard, c’est le moment de se calmer pour l’instant. Cette voix, c’est la même que tout à l’heure. La même jeune fille qu’il avait entendu, celle qu’il avait bousculée, cette aveugle. Elle lui voulait quoi ? Tout le monde sait que Kiba n’est pas intéressant. Enfin, pas encore ici comme il vient d’arriver, mais ça ne tarderait sûrement pas. Ta pitié, le blond il n’en veut pas. Quoi que, étant handicapée toi aussi, tu n’en as peut-être pas. Alors c’est quoi ? L’envie de savoir ce que ça fait d’avoir une conversation avec un muet ? Si il vient d’arriver ? Alors même pour quelqu’un qui ne possède pas la vue c’est si évident que ça ? Eh bah ! Restons tout de même poli, le jeune bassiste répond à la demoiselle. Mais simplement parce qu’il a été éduqué ainsi.

« Yosh. »

Bah quoi ? Il n’y a rien à ajouter. Elle a sa réponse, c’est bon. Mais si elle est comme toutes ces filles curieuses jusqu’à l’os, alors Kiba n’est pas près d’être tranquille. D’ailleurs, dans le seul établissement où il avait été avant, même les garçons étaient d’une curiosité exaspérante. Bref, elle va sûrement lui demander pourquoi il était dans cet état, ou quelque chose de ce genre. Ces questions qui insupportent le jeune homme, qui le rendent malade. Il a l’impression d’être un spécimen rare que tout le monde voudrait voir, voudrait étudier.

Aki devait jouer de tout ses sens pour tenter d'en apprendre un peu plus sur cet inconnu, les gens qui voient n'imaginent pas la chance qu'ils ont, tout ce qu'ils peuvent savoir rien qu'en regardant, pour avoir ne serait ce que la moitié des informations que l'on obtient par le regard, la belle devait utiliser tous ses sens. Elle ne se plaignait pas, c'était ainsi et geindre, regretter ou même lamenter ne servirait à rien, ce n'est pas comme cela qu'elle avancerais, ce n'est pas comme cela qu'elle changerais quoi que ce soit.
Mais cette fois ci, elle avait bien du mal à deviner quoique se soit, si ce n'est qu'elle avait à faire à un drôle d'individu, sans doute angoisser à l'idée d'aller dans un lycée, qui fréquentait assez souvent les hôpitaux pour que l'odeur lui colle à la peau.

Bon, apparemment les relations sociales n'était pas son fort, la belle aurait du mal à faire quoique se soit, si il ne voulait pas de son aide, elle ne pouvait rien faire on ne pouvait pas forcer quelqu'un à être aider. Elle soupira mentalement, ce n'était pas dans son caractère de lâcher si facilement l'affaire. A vrai dire, la belle ne laissait jamais tomber quelque chose une fois qu'elle avait commencer, c'était grâce à cela qu'elle avait put se débrouiller seule malgré son handicap, c'est pour cela qu'elle était enfin réussi à entrer dans un lycée ''normale''. Bref, c'est pour cela qu'elle rattrapa le nouvel arrivant et qu'elle lui posa une question aussi bateau, mais il fallait bien commencer par quelque chose, et c'était la première question, censée qui lui était passer dans l'esprit.
Sa réponse fut brève, elle n'arrivait rien à faire, et pourtant l'angoisse qu'il ressentait, et les sentiments qui l'animaient alourdissait l'air qui l'entourait, Aki le savait, Saké y était réceptif et depuis tout à l'heure l'imposant chien noir n'en menait pas large.

Elle ne pouvait rien faire et cela la frustrait, elle ne voulait pas imposée sa présence si elle n'était pas désirer, elle était certes curieuse mais pas au point d'importunné le premier venue. Elle soupira une nouvelle fois, intérieurement. Le chaton caler dans son sac choisi se moment là pour se réveiller et commencer à miauler doucement. Elle le sortit avec toute la précaution dont elle était capable, elle adorait le contact de cette petite boule de poil sous ses doigts, elle aimait nettement moins les gargouillements qu'elle entendaient. Le chaton devait mourir de faim, elle ignorait depuis combien de temps le petit animal était ainsi livré à lui même.
Agissant selon son instinct, la belle se tourna vers l'endroit où devait ce trouvé l'inconnue.

« Prend le, s'il te plaît, juste le temps que j'aille chercher quelque chose pour lui à la cafet »

La belle ne pouvait le forcer, mais elle n'avait pas les moyens de rentrer avec le chaton dans le lycée et elle prendrais de gros risque en passant outre, sa seule chance était cet inconnu.

« S'il te plaît, après, je ne t'embêterais plus »

Il est vrai que sa demande était particulière, mais en recueillant le chaton, elle prenait tout de même la responsabilité de veillez sur lui.

» C'est beaucoup trop calme[Libre]