*Kiba Ito.

Passé : Satsuko était une très belle jeune femme issue d’une famille plutôt aisée, beaucoup de jeunes hommes lui faisaient des avances et étaient toujours à tenter de la charmer mais elle n’en voulait pas, elle savait déjà avec qui elle voulait finir ses jours et ferait tout pour réussir. Une femme qui sait ce qu’elle veut en somme. Akito, lui, venait d’une famille aux revenus plutôt moyens mais avait réussit à fonder une entreprise qui marchait à merveille et gagnait donc un salaire très correct. Leur rencontre c’était faite au plus grand hasard, au croisement de deux rues où Akito renversa Satsuko par mégarde. Il l’invita par la suite à aller prendre un verre dans un bar, pour se faire pardonner. Les deux jeunes gens firent connaissance et se découvrirent pas mal de centres d’intérêt communs, notamment l’argent. Les rendez-vous devinrent plus fréquents, les deux jeunes gens tombèrent peu à peu amoureux. Au bout d’un an ils emménagèrent ensemble puis se marièrent deux ans plus tard.

En plein mois de Juillet, deux ans après le mariage d’Akito et Satsuko, leur premier enfant vit le jour, Haru. Une petite fille qu’ils eurent vite fait de qualifier de parfaite, et d’autant plus alors que celle-ci grandissait. En effet, elle était en avance sur les enfants de son âge, et ainsi récompensée d’une montagne de cadeaux. Elle sera parfaite pour reprendre l’entreprise de son père, c’est ce que celui-ci répétait sans cesse. En en plus d’être extrêmement douée en toute matière qu’il soit, la demoiselle était ravissante. D’ailleurs vers ses quatorze ans elle attirait de plus en plus de garçons, mais elle possédait le même goût pour l’argent que ses parents, ce qui la poussait à refuser toute avance, désirant le plus riche. Au plus grand plaisir de ses géniteurs.

Puis quatorze ans après, Satsuko tomba enceinte par accident, malheureusement il était trop tard pour avorter quand elle s’en rendit compte. Sans même être né, Kiba était déjà une erreur de la nature. Haru supplia sa mère pour que celle-ci n’abandonne pas l’enfant, voulant s’occuper d’un petit frère ou d’une petite sœur. Sa mère accepta sous condition qu’elle n’ait pas à s’occuper du petit. Haru était ravie de ce marché, c’était comme si le nouveau né était son enfant à elle. Kiba, comme sa grande sœur le nomma, commença à avoir des problèmes de santé dès sa naissance. En effet celui-ci était mort né, n’en déplaise à ses géniteurs, mais ce ne fut que l’espace de deux secondes puis son coeur se mit à battre normalement. Enfin, les médecins découvrirent ensuite le petit garçon était atteint d'un empoisonnement du sang, son sang transportait – et transporte toujours – une matière organique très rarement sécrétée pas l'organisme et qui dégrade peu à peu, voir pourrait détruire certaines parties de son système nerveux. Autant dire qu’il était un poids pour la famille dès sa naissance, autant financièrement pour tous les drainages sanguins à effectuer que moralement pour sa sœur qui voulait tant d’un enfant parfait.

Alors que les parents et Haru c’étaient faits à la maladie, tout commença à basculer à nouveau l’année des dix ans du petit garçon, une soudaine perte de mémoire le prit, oubliant tout de sa vie. Il dut tout réapprendre du début, à parler, à marcher, à écrire, à lire, à compter, tout. Le médecin donna le diagnostic, Kiba était sujet aux pertes de mémoire et il ne serait pas étonnant que ça recommence, en moins fort tout de même. Haru trouva une solution, elle offrit un cahier au jeune garçon où elle nota sur la première page « Avec l’accord de papa et maman, c’est moi qui m’occuperait de toi, tu seras comme mon enfant, je t’apporterai tout l’amour qu’il te faudra. Ah oui, je suis Haru, ton aînée de quinze ans, et toi tu t’appelles Kiba Ito. Tu devras écrire dans ce cahier toutes les semaines à la même heure, comme tu es sujet aux pertes de mémoire tu pourras le consulter à tout moment si jamais tu as oublié quelque chose. Et au cas ou, tu es né le 5 Janvier 1990. ». Avec ça, toute la vie de Kiba serait retracée et il n’aurait pas à s’en faire si une perte de mémoire surgit. Le petit garçon était vraiment heureux de ce cadeau qui lui servirait toute sa vie. Mais cette même année, il avait perdu la parole, tout ce qui lui arrivait devenant bien trop difficile. Apprendre que sa vie sera plus courte que les autres quand on est encore tout jeune est dur, c’est compréhensible. Les médecins ont dit que ce serait déjà bien si il vivait jusqu’à vingt ans, donc il avait déjà passé la moitié de sa vie et ce principalement dans son lit ou dans un lit d’hôpital, le temps qu’il soit un peu plus fort.

Il n’y eut pas d’autre incident avant les quinze ans de Kiba. Enfin, si on pouvait appeler ça un incident. Le jeune homme tomba amoureux pour la première fois de sa vie, merveilleux me direz-vous, mais pas quand on a une famille trop peu ouverte et que le premier amour en question est du même sexe. Oui, le jeune homme a comprit qu’il était homosexuel et les filles ne l’intéressaient pas le moins du monde. La première réaction de ses parents fut de le renier pour de bon, déjà qu’il n’était pas désiré le fait qu’il aime les hommes était la goutte qui fait déborder le vase. Haru essaya de le raisonner elle, de lui dire que ce n’était pas « normal » et qu’il devait aimer les filles. En comprenant qu’il n’y avait rien à faire pour que Kiba change d’avis, elle le renia à son tour. Le garçon n’avait plus personne, son amour ne connaissant pas ses sentiments.

Ce fut que plusieurs mois après que le bonheur apparut à nouveau. Alors que Kiba rentrait chez lui, seul et regardant ses pieds, le coeur emplit de tristesse, comme à son habitude, Kaoru vint lui parler. Oui, Kaoru était cette personne pour qui le coeur du jeune homme s’emballait, c’était lui qui était venu voir Kiba. Le courant passa bien entre eux, ils devinrent vite amis puis, à la plus grande surprise de Kiba, Kaoru lui avoua qu’il ressentait des sentiments pour lui. Alors ce n’était pas un amour à sens unique, c’était certainement le plus beau jour du garçon, peut-être même des deux. Pendant un an ils restèrent ensemble, ils vivaient même sous le même toit étant donné qu’il n’était plus vraiment chez lui dans la « maison de son enfance », le grand amour. C’était d’ailleurs Kaoru qui avait recommencé les cours de basse de Kiba qui avait dû arrêter quand sa sœur l’avait renié. Mais tout fila très vite, pendant des vacances Kaoru partit à la montagne, ils avaient seize ans à ce moment. Kiba attendait le coup de texto quotidien de son amoureux, celui-ci revenait dans trois jours, mais ce fut ses parents qui lui écrivirent. Ils annoncèrent que Kaoru était mort, percuté par la voiture d’un conducteur alcoolique. Tout le petit monde de Kiba s’effondra, ce dernier ne sortait plus, il ne mangeait plus et ne dormais même plus.

Plus personne ne faisait attention à lui. Vêtu de noir, silencieux et très discret il n’intéressait personne. A force de sombrer dans la solitude, Kiba commença à s’automutiler. La première chose qu’il marqua sur son poignet fut « aishiteru » en petit, mais bien profondément espérant rejoindre son amoureux dans l’haut de là ainsi que diverses marques sur ses deux bras. Un séjour à l’hôpital pendant une semaine lui fut accordé après ça et de beaux bandages restèrent sur ses bras deux semaines. Après ça, comme si tout ses problèmes n’étaient pas suffisants, Kiba s’inventa un deuxième lui. N’arrivant toujours pas à parler, il communiquait par son carnet, lui écrivant de la main droite et l’autre de la main gauche. Ainsi il se sentait un peu plus aimé, il se sentait comprit. Mais remarquant ça, sa sœur le prit comme prétexte pour faire interner le jeune homme – qui était de retour chez lui – en hôpital psychiatrique. Il y passa un an où les médecins tentaient de le faire parler de nouveau, et de faire disparaître ce deuxième lui. Comme cette deuxième personnalité n’était pas agressive et était là uniquement pour parler avec Kiba et que cette perte de parole était due à un traumatisme, l’hôpital décida d’envoyer le jeune homme dans un établissement où il serait entouré de personnes de son âge, ou environnant son âge. Etant Ils décidèrent finalement qu’à ses dix-huit ans il partirait à Eitoku.

Hum... Longue présentation^^ Pas le temps de la lire, je dois partir, je la lirai demain soir, quand je serai rentrée chez moi, mais tu dois avoir un bon niveau

Bienvenue parmi nous ^^

Merci :]
Ano ... j'étais très inspirée, je pense avoir un niveau moyen.