Cela sent le printemp. ( Pv Shun ^o^)

Notre belle aveugle était tranquillement installée dans le parc de l'école, allongée près d'un arbre, un cerisier japonais pour être des plus précis, ses paupières closent, elle profitait du temps ensoleiller, une petite brise fraîche, quelques oiseaux gazouillaient joyeusement, cela sentait le printemps, et mettait Aki d'excellente humeur.
Une question vient effleurer votre esprit: Que faisait la belle dehors alors que le commun des mortels se trouvaient en cours ? Simple, elle séchait. Elle n'avait aucune envie de rester enfermer dans une salle de classe surchauffés avec un professeur de Math qui semble trouver la torture des neurones amusantes, et qui prend plaisir à vous faire souffrir à coup de logarithme, cosinus et de sinus.

Elle n'était donc pas rentrer en classe juste après l'heure du Self et elle c'était esquiver vers le jardin. Première impression...Ouaw. La belle n'avait pas besoin de voire pour savoir que le parc était d'une impressionnante beauté. Toutes ses odeurs différentes, cette étrange parfum, cela embaumait l'air. Saké, son fidèle compagnon à quatre pattes, l'avait guider jusqu'à cet arbre.
Aki lui avait alors donner la permission de vagabonder à sa guise et l'imposant chien noir en avant profiter pour galoper un peu partout dans l'herbe. Actuellement, il s'amusait à courir après des papillons en aboyant gaiement, il était heureux de pouvoir se dégourdir les pattes et pour une fois, il ne scrutait pas sa maîtresse, la protégeant de tout et surtout de rien. Dans cette atmosphère, la belle en oubliait presque l'endroit où elle se trouvait.

Ses yeux étaient toujours fermés, il était impossible de voir qu'elle était aveugle, et c'était bien comme cela. Si on ne connaissait pas l'handicap de la belle, les personnes qui venaient lui parler se comportait naturellement avec elle, il n'y avait pas de désolation dans leur voix, ni de pitié, on ne la prenait pas avec des baguettes et personne ne s'excusait quand on laissait tomber un ''tu vois'' dans une phrase. Peu de monde restait vraiment naturel avec elle, et cela plus que tout autre chose l'énervait. Elle n'avait jamais supporter de sentir un regard emplie de pitié peser sur ses épaules.
Elle soupira, inutile de penser à cela maintenant, elle chasse ses pensées, comme on chasserait une nuée de mouche indésirable. Pour le moment inutile de se compliquer la vie, elle était tranquille, à l'ombre d'un arbre, profitant du soleil et du calme général. Les élèves étaient tous en classe et une fois n'est pas coutume, cela l'arrangeait, elle n'était pas d'humeur à être déranger.
Elle se remémora le coup de fils reçut plus tôt dans la journée. Ses parents, qui lui annonçaient qu'ils devaient décalés leurs arrivées, et qu'ils resteraient encore quelques temps à l'étranger, c'était à chaque fois la même chose, la belle ne s'en plaignait plus, elle y était bien trop habitué.

Elle décida de couper court à ses funestes pensées, et laissa son esprit vagabonder, elle ne se concentrait sur rien, et paraissait presque endormie. Pourtant, elle était attentif au moindre bruit, à chaque bruissement de l'arbre que le vent provoquait en jouant dans son feuillage, chaque son, chaque odeur lui paraissait plus forte que jamais, elle avait l'impression de tout ressentir comme jamais, c'était une expérience unique que la belle se plaisait à répéter dès que possible.
Pas une fois le cours de Maths ne vient effleurer son esprit. Pas une fois elle ne pensa à tout ce qui la révoltait dans ce lycée et pas une fois elle ne pensa à ses parents qui passait plus de temps à l'étranger qu'avec elle, mais qui pourtant la faisait surveiller comme jamais.
Tout ce qui comptait, c'était ce moment là, ce calme, cette quiétude et rien d'autre.

- Se passe la veille du futur "Accident" de Shun *Fusille Ao et Hanabi du regard.* xD -

"Fait chier, merde !" fit soudainement la voix grave de Shun Dômyôji, venant sans aucun doute troubler la quiétude d'Aki. Le Chef du D4 traversa l'allée de graviers à grandes enjambées, l'air furieux, et s'approcha d'un arbre contre lequel il donna un violent coup de poing, qui fit partir quelques morceaux d'écorce en éclat, mais qui, surtout, lui amocha salement la main. Mouais, bon, il avait déjà été plus malin.

Shun grimaça, et observa son poing, sans un mot. Ses cheveux étaient plus en bataille que d'habitude, surtout sur le devant, signe qu'il avait passé sa main dedans à plusieurs reprise. Il remarqua seulement qu'il serrait son portable dans son autre main, et que le pauvre engin semblait crier à l'aide. Il desserra donc son étreinte, et soupira longuement, fermant les yeux. Oui, il avait encore fait une connerie. Il venait tout simplement de s'engueuler avec son père, au téléphone, et lui avait dit les pires choses possibles.

"Tu déconnes ?
- Non, Shun. Je ne pourrais pas être là demain.
- Tu comptes rester à New-York, enfermé dans un putain de bureau toute la journée, demain ?
- Shun...
- DEMAIN ?! s'était écrié Shun, scandalisé.
- Je ne peux pas faire autrement.
- Non, tu ne VEUX pas faire autrement, P'pa ! C'est dégueulasse, ce que tu fais ! Putain, ça fait à peine deux ans que Maman est morte, et toi, tu L'OUBLIE DEJA ! Je te hais !
- Shun, tu n'as pas à me parler comme ça ! Si ta mère...
- ET TU OSES ME FAIRE LA MORAL EN PARLANT DE MAMAN ALORS QUE TU NE SERAS PAS LA DEMAIN ? avait-il hurlé dans le hall d'entrée d'Eitoku, profitant du fait que tout le monde était en cours. J'comprends pas comment Maman a pû épouser un connard pareil."

Shun sortit un mouchoir blanc de sa poche, et le noua autour de ses phalanges ensanglantées - autant dire qu'il pissait le sang - en poussant un léger grognement de douleur. Il s'était pas loupé, ça le lançait dans tout le bras. Mais au moins, cela lui avait permis de se calmer un peu. Le jeune homme se mordit durement la lèvre inférieure, sentant une envie de pleurer le saisir brusquement. Ah non, certainement pas ! On ne savait jamais, s'il séchait, peut-être que d'autres le faisaient aussi ! Et puis pleurer, c'était pour les tarlouzes. Alors le jeune Dômyôji se laissa glisser le long du tronc d'arbre qu'il venait d'agresser - d'ailleurs la trace de son coup se trouvait imprégner pour toujours dans l'écorce de l'arbre - et enfouit son visage entre ses mains.

Il tremblait. Etait-ce la colère, ou la tristesse ? Il n'en savait rien. Le fait était que sa mère lui manquait atrocement. Ses douces étreintes qui le gênaient, parce qu'il se considérant comme "un grand garçon qui n'avait plus besoin de ça", son odeur fruitée et épicée, ses grands yeux noirs brillant d'une lueur fière... Ce qui ne pouvait être le cas, en ce moment. Il n'aurait jamais dû parler ainsi à son père... Mais comment ne pas lui en vouloir ?! Demain, c'était l'anniversaire de la mort de son épouse bien-aimée, et il se noyait une fois de plus dans le travail ? Pire, il laissait Shun tout seul ? Il ne pouvait pas lui pardonner ça ! Oh, comme il se sentait mal. Sa mère devait être tellement déçue, de les voir ainsi. Alors il releva la tête, et l'appuya contre le tronc de l'arbre, levant les yeux pour regarder le ciel bleu, dans lequel moutonnaient quelques nuages.

"Gomen, okaa-san." murmura-t-il d'une voix douce, mais pleine de tristesse et de remords. "Pardonne-nous... Tous les deux."

Sa main lui faisait mal, et saignait toujours, imprégnant le mouchoir blanc, qui était à présent devenu pourpre.
Shun ignorait totalement qu'une autre personne se trouvait là, juste de l'autre côté de l'arbre contre lequel il était adossé. Ne l'ayant pas vue, il ne se doutait pas qu'il n'était pas seul, et ce depuis le début...

La belle commençait réellement à somnoler, tandis qu'elle perdait peu à peu le fil de ses pensées, elle déambulait dans les méandres profonds de son imagination, bercer par le doux bruit du vent et le chant des oiseaux, la demoiselle était fatiguée, et bien malgré elle, elle sombrait peu à peu jusqu'à...Non, elle ne s'endormis pas, à vrai dire, quelqu'un vient troublez sa quiétude, et pas n'importe qui...Shun Dômyôji, en personne, chef du D4 et régnant en maître sur son royaume. Elle le reconnu de suite, elle avait de nombreuses fois entendus sa voix au hasard des couloirs et la belle demoiselle n'oubliait jamais un son, surtout pas lorsque cela lui permettait de reconnaître quelqu'un.
Ouh là, il ne semblait pas au meilleurs de sa forme, sa voix vibrait sous le coup de la colère, de la rage, de l'énervement, et oui, elle ne rêvait pas, sous le coup de la tristesse.
Quoiqu'il se soit passée, cela n'était pas au goût du grand Shun, en tous les cas, il semblait assez perturbé pour ne pas remarquer la jeune fille allongée dans l'herbe, juste derrière l'arbre. Et c'était elle qui était sensé être aveugle.
Grand bruit, elle reconnaîtrait ce son entre mille, c'était des os qui se craquent et cette odeur...celle du sang. Il n'avait pas besoin de chercher bien loin, il venait juste de fracasser son poing sur le malheureux cerisier...Enfin c'était surtout sa main qui avait du en pâtir.
Respiration irrégulière, tremblement dans son souffle...Il se retenait de pleurer...Aki était à la fois inquiète, intriguée, surprise et ... ...gênée, elle n'aurait pas dû assister à cela, le chef du D4 se croyait seul, et il aurait du être seul. Elle ne dit rien, ne bougea pas. Autant le laisser ce vider, elle savait à quelle point il était parfois nécessaire de craquer un bon coup.
Il glissa le long de l'arbre, toujours sans la voire. Bizarre, ce n'était pas comme cela qu'on lui avait décrit le meneur du D4, beaucoup le jugeait sans sentiments, on l'idolâtrai même pour sa froideur, et pourtant, ce qu'elle entendait, c'était l'agonie d'un coeur à vif ( J'deviens poète XD)
Il brisa le silence, parlant au vent, parlant aux mort, ou plutôt à la morte. Le coeur de la belle se sera, elle n'aimait pas voir quelqu'un souffrir, elle ne supportait pas cela...Sans doute pour cela qu'elle découvrit sa présence, et pas une seule seconde elle ne pensa au danger qu'elle courait à avoir entendu ainsi le grand shun...Non, la seule chose à laquelle elle songeait c'était comment soulager la douleur de ce jeune homme, le reste n'avait aucune importance. La peine qu'elle percevait, la tristesse et les regrets qu'elle entendaient dans la voix du petit tyran, lui scindait le coeur.

« Il n'y à rien que les esprits ne puissent pas pardonnez. »

Sa voix douce, brisa enfin le silence, elle était toujours allongée, les yeux clos.

« Mais je ne pense pas que te fracasser la main sur un arbre soit ce qu'il y a de mieux à faire. »

Elle se releva, ouvrant les yeux même si pour elle cela ne changeait rien, lorsqu'elle s'assit, se fut au coté du chef des D4, qu'importe ce qu'il pense, qu'importe la colère qui pourrait retomber sur elle. Elle dénoua le ruban qui maintenait ses cheveux noirs en arrière et sans rien demander, elle pris la main ensanglantée du riche héritier, guider par l'odeur oppressante du sang.
Elle enleva avec la plus grande délicatesse le tissu qu'il avait déjà mis dessus mais que le sang avait déjà imbibé, et à la place elle banda sa main avec son ruban, serrant un peu pour arrêter l'hémorragie. Elle gardait son regard vide fixer sur le sol, même une fois qu'elle eut finit ce qu'elle avait commencer. Le pourquoi de ce geste était évidant, elle ne voulait pas que l'héritier remarque son handicape...Et elle ignorait bien pourquoi.

Shun n'avait vraiment pas envie de retourner en cours. Soupirant, il décida de sécher cette après-midi, et demain. Voire peut-être après-demain, si vraiment ça n'allait pas mieux. Après tout, il pouvait se le permettre ! Personne ne lui ferait de remarque - à part peut-être Misono.
En effet, le jeune Dômyôji pensait être seul, et c'était bien pour cela qu'il s'était permis de parler à voix haute. Il n'avait en aucun cas l'habitude de se laisser à la tristesse en présence d'autres personnes. Se mettre en colère devant tout le monde ne le dérangeait pas, mais se mettre à pleurer - même s'il ne pleurait pas en ce moment même, étant donné qu'il se retenait durement - ça, pas question ! Que penserait-on de lui ?
On disait souvent de Shun qu'il était méchant, froid, qu'il n'avait pas de coeur ni pitié. Et ce n'était pas très loin de la vérité. A vrai dire, il n'était rien d'autre qu'un adolescent triste et blessé, qui se sentait seul depuis le décès de sa mort, étant donné que son père se noyait dans le travail. Les autres membres du D4, et les autres personnes très proches de Shun étaient les seuls à connaître cet aspect du caractère de l'héritier Dômyôji. Oui, il était froid, oui il aimait emmerder tout le monde. Mais il était avant tout sensible (à la moindre remarque) et compliqué.

On ne pouvait pas se permettre de dire que Shun Dômyôji était comme ceci ou comme cela, en l'ayant fréquenté quelques mois, ou même deux ans. Il fallait le connaître depuis longtemps, et avoir beaucoup de patience pour découvrir toutes les facettes de sa personnalité. Ainsi seulement, on devenait capable de prédire ses réactions selon la situation.

« Il n'y à rien que les esprits ne puissent pas pardonner. »

Le coeur de Shun fit un bond dans sa poitrine, tandis qu'un léger sursaut le secouait. Il baissa la tête, regardant autour de lui, afin de voir d'où provenait cette voix. Sauf qu'il ne vit rien.

« Mais je ne pense pas que te fracasser la main sur un arbre soit ce qu'il y a de mieux à faire. »

Il fronça les sourcils. Qui était cette personne qui se permettait de lui faire des remarques ? De toute évidence, c'était une fille. Mais il ne connaissait pas cette voix, et pourtant, il avait bonne mémoire. Le ton employé n'était pas moqueur, et cela rassura le jeune homme qui se calma un peu. Il n'était pas d'humeur à embêter qui que ce soit, aujourd'hui, alors il espérait qu'on ne l'emmerderait pas en retour.

"Qui est-ce ?" demanda-t-il avant d'enfin voir son interlocutrice.

C'était une jeune fille aux cheveux longs, aux airs angéliques et surtout, pleins de douceur. Elle vint s'asseoir à côté de lui, et Shun suivit chacun de ses mouvements des yeux. Il l'avait sûrement croisé dans Eitoku, ça ne faisait aucun doute, mais en tout cas, il n'avait jamais entendu parler d'elle - c'était plutôt un bon point pour la demoiselle, puisqu'en général, Shun entendait surtout parler des gens qui le critiquaient. D'un air quelque peu ahuris, il regarda la jeune fille dénouer ses cheveux et prendre sa main avec douceur. Néanmoins, il ne put s'empêcher de grimacer. Il la laissa faire sans comprendre, trop abasourdis pour réagir. Alors la demoiselle retira le mouchoir, et Shun se mordit la lèvre inférieure pour ne produire aucun son. Puis elle banda sa main grâce à son ruban, avec une délicatesse qui manqua de faire rougir Shun. Mais... pourquoi faisait-elle cela ? Enfin, ils ne se connaissaient pas, et elle n'avait absolument pas l'air de faire partie de toutes ces pimbêches qui le suivaient partout. Elle était donc totalement indifférente à ce qui se passait, ou détestait ses manières d'agir et ne le montrait pas, de peur de recevoir le terrible Carton Rouge... Une fille comme elle ne pouvait de toute évidence pas être indifférente. Le haïssait-elle ? Dans ce cas, pourquoi agissait-elle avec tant de douceur ? Shun ne comprenait rien. Cependant, il ne put s'empêcher de songer à son oncle Rui, qui lui aussi avait tendance à vouloir aider tout le monde.

"Je... A-arigatô." souffla-t-il d'une voix rauque.

Il avait moins mal, grâce au bandage de fortune qui cette fois, enserrait mieux sa main. Il reporta son attention sur la jeune fille, braquant ses yeux noirs sur elle. Shun remarqua qu'elle fixait le sol, et ne comprit pas vraiment pourquoi, mais il ne s'en préoccupa pas.

"Tu en es persuadée ? demanda-t-il alors sur un ton un peu étrange, presque gêné. Que les Esprits pardonnent tout ?"

En cet instant, si l'on était attentif, on pouvait presque sentir une pointe d'angoisse dans la voix de Shun. Et attentive, Aki l'était, à cause de son handicap - que Shun n'avait pas encore remarqué, d'ailleurs.

Aki ne pensait jamais aux conséquences de ses actes, elle se contentait juste de suivre son instinct, d'écouter son coeur, et c'était tout, le reste n'importait peu. Les ''ont dit que'', les ragots, les bruits de couloir, elle s'en moquais éperdument. Elle se faisait son avis sur tout et avant de juger qui que se soit, elle essayait de comprendre, au risque de s'attirer les foudres de certain...De toutes manière elle s'en fichait bien, elle n'en avait fait toujours qu'à sa tête et c'est pas maintenant que ça allait changer, bien au contraire.

C'est bien pour cela qu'elle se leva, et signala sa présence, elle aurait put partir en douce, son chien noir l'aurait suivit sans qu'elle ait besoin de l'appeler et elle aurait laisse le riche hériter se noyer dans sa tristesse, seul. Mais elle ne pouvait pas, elle n'aurait pas supporter de laisser une personne dans sa souffrance sans l'aider. Elle même ignorait pourquoi, son père disait que c'était de la pur empathie, mêlée à une grande naïveté, sa mère disait qu'elle agissait avant tout pour les autres, que sa gentillesse lui attirerait trop d'ennui, que dans ce monde, il fallait se montrer dur, voir impitoyable. La belle se moquais bien du pourquoi du comment, elle se moquait des conséquences, si cela permettait d'aider quelqu'un, alors le reste n'avait aucune importance.
Ce n'est que lorsqu'elle juste fut assise à coté de lui et qu'elle lui prit la main pour tenter d'alléger sa douleur qu'elle ne répondit à sa question. Comme toujours, son léger sourire rêveur flottait sur ses fines lèvres.

« Aki Fubuki. »

Présentation brève, mais pour le moment elle était plutôt occupée à le soigner en évitant un maximum de lui faire du mal. Elle y mettait toutes la douceur dont elle était capable. Elle savait à quel point cela était douloureux.
Elle profitait de la stupeur du chef des D4 pour agir, qui sait comment allait il se comporter lorsqu'il reprendrai ses esprits ?
Une fois qu'elle eut finis, elle passa rapidement sa propre main sur le pansement improviser, histoire de savoir si elle l'avait bien réussi.
Lorsque le jeune Dômyôji brisa de nouveau le silence, c'était surtout son incompréhension qu'elle percevait dans sa voix, pas besoin de chercher bien loin, il ne comprenait pas pourquoi la belle agissait ainsi.

« Il n'est pas nécessaire de me remercier pour si peu, Dômyôji-san, ce n'est rien. »

Grand sourire, pour le moment son regard vide fixait toujours le sol, elle n'arrivait pas à ce décidé si oui ou non elle devait laisser apercevoir au petit tyran du lycée, ses yeux dénués de toute vie.
Nouvelle tirade, où percevait une pointe d'angoisse, facilement décelable pour la demoiselle, qui devant sa question releva sa tête pour laisser voir son sourire tout ce qu'il y a de plus sincère.

« J'en suis persuadée..A partir du moment où tes excuses sont sincère, et les tiennes le sont, les esprits oublient nos erreurs et continuent de veiller sur nous. »

Aki avait acquis seule cette conviction, elle en était sur, pas de pourquoi ne de comment, et devant l'innocence même de ses propos et sa sincérité, on ne pouvait pas en douter une seule seconde.
Son chien noir s'amusait toujours, il était assez loin de nos deux protagonistes, et bien qu'il ne semblait qu'intéresser par sa folle course, il jetait de temps à autre son regard jaune vers eux. Jamais il ne laisserai sa jeune maîtresse sans surveillance.

Dur et impitoyable, Shun savait l’être ! Contrairement à la jolie demoiselle, il lui était plus facile de se montrer cruel que d’afficher ses bons côtés. C’était une sorte de carapace. Le jeune homme pensait que de cette manière, plus rien ne pourrait l’atteindre, le faire souffrir comme il avait souffert, et souffrait encore. Il se sentait totalement incapable de montrer qui il était vraiment, soit un garçon sensible, qui aurait plutôt tendance à pourchasser les méchants qui osaient s’en prendre aux innocents. Comme quoi, la mort d’un être cher peut faire basculer une personne, la transformer en monstre.
Peut-être que Shun n’était pas si monstrueux que ça. Car il avait beau faire comme si rien ne l’atteignait, comme faisait son père depuis la mort de Tsukushi, au contraire, la moindre remarque, le moindre souvenir un peu douloureux, la moindre contrariété, le faisait craquer. Et Shun s’en voulait pour ça. Pourquoi était-il si sensible ?

« Aki Fubuki. »

Shun fronça les sourcils un instant, sortant de ses sombres pensées, et réfléchit un instant. Non, ce nom ne lui disait rien. D’un côté, peut-être était-elle nouvelle à Eitoku ? Après tout, il en arrivait souvent en milieu d’année.

« Il n'est pas nécessaire de me remercier pour si peu, Dômyôji-san, ce n'est rien. »

Shun se mordit la lèvre inférieure, tandis qu’un petit sourire se glissait sur son visage aux traits marmoréens. Il n’y avait ni hypocrisie, ni haine mal contenue, dans le ton de la jeune fille. Elle n’était pas ici pour profiter de la faiblesse de Shun, ni pour tenter de se le mettre dans la poche, histoire de recevoir une certaine immunité. Non, elle était sincère. Elle était là pour l’aider, uniquement. Cette sincérité, cette douceur fit vraiment plaisir au jeune Dômyôji.

« Pour si peu… murmura-t-il doucement. Quand même. Beaucoup seraient partis, horrifiés de m’avoir vu dans cet état, d’autres seraient allé répandre tout ça partout à Eitoku, certaines filles seraient même venues ici pour me soigner, et s’en vanter par la suite… Pas toi. Tu es sincère, et c’est pour ça que je te remercie, Fubuki-san. »

La demoiselle releva la tête, et Shun tenta de croiser son regard. Sans succès. Les jolis yeux d’Aki semblaient totalement vides. Ils ne brillaient d’aucune lueur, ils semblaient… Morts. Shun comprit aussitôt, et eut l’impression qu’on venait de lui donner un coup de poing. Elle était aveugle. Et d’après ce qu’il voyait – soit pas de cicatrices, ni d’autres marques montrant qu’elle avait eu un quelconque accident – elle devait être aveugle depuis sa naissance. Shun, troublé, s’imagina un instant cette situation. Ne pas pouvoir croiser le regard de ses parents, voir leurs sourires, ne pas savoir à quoi ressemblait du vert, ou du bleu… Ce devait être horrible !

« J'en suis persuadée. A partir du moment où tes excuses sont sincère, et les tiennes le sont, les esprits oublient nos erreurs et continuent de veiller sur nous. »

Shun cessa de songer à l’handicap d’Aki un moment, pour réfléchir à ses paroles. Il l’observa cependant attentivement, et ne pu empêcher un mince sourire d’orner ses fines lèvres. Oui, elle avait sûrement raison. En tout cas, il devait croire qu’elle avait raison !
Les sourires de la demoiselle étaient tels que Shun ne pouvait de toute évidence pas s’apitoyer sur son sort. Oui, elle était aveugle, mais cela ne l’empêchait pas de sourire… Et quels sourires ! Ils remettaient du baume au cœur du jeune Dômyôji. Cette sincérité, cette douceur, lui rappelaient irrémédiablement sa mère. Et il se sentit terriblement stupide de s’être mis dans cet état. Comment faisait-il pour se mettre dans des situations aussi gênantes, en permanence ?
Sachant qu’Aki ne pouvait pas le voir, il frôla sa main du bout des doigts, dans une caresse qui forma une petite courbe, comme un sourire.

« J’ai fait tellement de conneries – et je pense que j’en ferais encore, dès que les ennuis approchent, je fonce tête baissée dedans – que j’espère qu’elle n’arrivera pas à saturation avant un bon moment. »

Son sourire se fit horriblement gêné, tandis qu’il retirait ses doigts de sur le dos de la main d’Aki.

La belle supposait que son nom ne devait pas dire grand chose au jeune Dômyôji, et ceux pour plusieurs raisons, de une, elle était arrivée en cours d'année scolaire, après avoir réussi enfin à convaincre ses parents de la laisser reprendre une scolarité normale, de deux, la demoiselle était ce qu'il y a de plus discrète, elle ne se pavanait pas dans les couloirs d'Eitoku, elle n'était pas l'une des ''groupies'' des D4 et surtout, elle ne se participait pas à la persécution des malheureux qui recevaient le tristement célèbre carton rouge.
Les personnes qu'Aki connaissait bien dans ce lycée était peu nombreux, et de même les personnes qui avaient entendus parler de la belle était rare et le faîte qu'une aveugle fréquente cet établissement était presque devenue une rumeur et pour dire vrai cela lui convenait parfaitement.

Elle fut surprise des paroles du jeune hériter, et cela passa quelques secondes sur les traits de son visage, partir horrifiée ? La demoiselle n'aurait pas put, et elle le savait, ce n'était pas dans sa nature, elle n'aurait jamais supporter continuer son chemin en laissant derrière quelqu'un qui avait besoin d'aider. Répandre des rumeurs n'étaient pas non plus dans son habitude, elle ne se voyait pas arpenter les couloirs en racontant à tort et à travers que le meneur des D4 venait de s'exploser la main contre un arbre et qu'il semblait déprimer...Quoique déprimer, n'était pas le mot qui convenait, en se basant sur la respiration irrégulière du jeune homme, elle était sur qu'il y à peu, il était au bord des larmes, et même si elle le savait, elle ne dirait rien. Quand à tirer partit de cette situation pour ensuite gagner en popularité, cette idée n'avait même pas effleurer l'esprit de la belle. Pour dire vrai, elle avait même du mal à imaginer que certain ou certaine pouvaient s'abaisser ainsi.
Naïve notre Aki ? Oui, sans nulle doute. Mais ce n'était pas tout cela qu'il l'avait le plus surprise, à vrai dire, elle n'avait vraiment pas l'habitude d'être remercier pour sa sincérité...Cela était naturelle pour elle, c'était même normale...et en toute logique on ne remercie pas ce qui est normale.

« Tu as dut rencontrer bien des ennuies pour remercier la simple sincérité. »

Et une fois de plus, la belle n'avait nullement réfléchis à ses paroles, elle disait tout haut ce qu'elle venait tout juste de penser sans songer une seule seconde à ses propos...Et plus d'une fois cela lui avait valu bien des ennuies, et pourtant la demoiselle ne changeait pas. Et de toute manière, pourquoi cacher ce qu'elle considérait comme vrai ?
Aki ne se débarrassait pas de son atypique sourire, quasi indéchiffrable, beaucoup tentaient de percer le mystère de ce sourire, certain y voyait toute la gentillesse de la belle, d'autre sa naïveté enfantine, pour d'autre encore c'était un savant mélange de tout un tas de sentiments...En résumée, il était dur de savoir quelles émotions traversaient la belle lorsqu'elle souriait ainsi, mais tous étaient unanime ce sourire avait quelque chose de particulier qui réchauffait les coeurs, et c'est sans doute pour cela qu'Aki passait le plus clair de son temps à l'afficher sur ses lèvres rosées.

Elle sut que Shun avait percer son handicape à jour, lorsqu'elle sentit les doigts de jeune effleurer sa main en une caresse légère, son sourire s'accentua d'autant plus, il était rare que l'on réagisse ainsi lorsque l'on savait que la demoiselle était aveugle, dans le meilleures des cas, on se contentait de faire comme si la belle était normale en oubliant le faîte qu'elle ne pouvait voir aucune des expressions qui animaient leurs visages. Le jeune héritier était le premier à lui ''montrer'' ce que son visage exprimait. Mais à peine eut il finis sa phrase que les doigts du meneur des D4 se retirèrent brusquement de sa main, et elle n'avait pas besoin de voir pour imaginer l'expression du visage de son interlocuteur.

« Ne t'inquiète pas pour cela, je suis sur que tant que tu te respecteras, son pardon n'atteindras aucune limite. »

Et il y avait des jours où les paroles de la belle était aussi étrange que son sourire.

Aki était en pleine hésitation, ce qui était assez rare il faut l'avouer, elle brûlait d'envie de savoir à quoi pouvait bien ressemblez son interlocuteur, elle voulait savoir, elle voulait ''voir'' les expressions qui se peignaient sur le visage du Dômyôji, mais d'un autre cotée, elle doutait que cela lui plaise. La manière de ''voir'' qu'avait Aki en avait gênée plus d'un et surtout déroutait tout le monde...
Ses mains se décollèrent doucement du sol, et c'est presque timidement qu'elle effleura le visage de Shun, qu'il la repousse si il le voulait, mais en attendant, la belle voulait le voir...

« Tu as du rencontrer bien des ennuis pour remercier la simple sincérité. »

Shun ne put empêcher un léger rire de s’échapper de sa gorge. La simple sincérité… Ah ! Il était issu d’un milieu dans lequel réceptions, vêtements onéreux, soirées agitées, alcools forts, substances pas très nettes, bijoux, argent et compagnie faisaient tout. Ici-bas, tout le monde portait un masque. Les personnes qui se montraient sincères, qui s’ouvraient aux autres, se faisaient bouffer tout cru. Voilà pourquoi Shun trouvait la sincérité d’Aki si extraordinaire. Cette qualité semblait banale, normale, pour la jeune fille. Pour l’héritier Dômyôji, c’était rare. Il se calma, et frotta son index en-dessous de son nez. C’était devenu un tic, à chaque fois qu’il était concentré, gêné ou en colère, il faisait cela. Il lui arrivait souvent de faire la moue du côté droit, puis gauche, plusieurs fois et rapidement, lorsqu’il réfléchissait. D’ailleurs, c’était là qu’il devenait le plus drôle, lorsqu’il réfléchissait. Il faisait alors tout un tas de mimiques et des gestes vraiment hilarants. Bref.

« C’est surtout que je suis entouré d’hypocrites. » dit-il sur un ton un peu étrange.

Evidemment, il excluait Misono, Takumi, Tsuyoshi, Nobuo, Yumi, Inoue et sa cousine, Ayumi. Certes, ça faisait déjà un bon paquet de personnes. Mais les autres étaient tous un tas d’hypocrites. Ceux qui étaient sincères avec lui ne l’étaient que parce qu’ils le détestaient. Sauf Aki. Du moins elle ne donnait absolument pas l’impression de le détester ! M’enfin d’un côté, il la cherchait, toute cette haine, n’est-ce pas ?

Shun fut content de constater que son geste n’avait pas dérangé la jeune fille, et qu’au contraire, il avait agrandis son sourire. D’ailleurs, cela le gêna un peu : ses joues se colorèrent très légèrement. Il n’était pas très tactile, pourtant, il avait eu envie de partager ce petit sourire avec elle. Il avait agit naturellement, spontanément, comme d’habitude. Sauf que cette fois-ci, ça avait été pour un geste amical, pas pour frapper. Eh bien, peut-être que la demoiselle lui avait refilé un peu de son calme, en le touchant pour le soigner.

« Ne t'inquiète pas pour cela, je suis sur que tant que tu te respecteras, son pardon n'atteindras aucune limite. »

Le Chef du Diamond4 grimaça. Le problème, c’est que toutes les grosses bêtises qu’il avait faites s’étaient produites alors qu’il se trouvait dans un état qui ne lui ressemblait pas. Certes, il avait toujours été provocant, bagarreur, chercher d’embrouilles… Mais avait-il toujours caché cette part de cruauté, qui depuis le décès de sa mère, ne faisait que s’accroître ? Il avait chaque jour envie de chercher des ennuis, afin de pouvoir se battre. Il recevait rarement de gros coups, mais ceux qu’il recevait lui permettaient d’avoir mal, et donc de se sentir vivant.

Shun se figea brusquement, contractant tous ses muscles. Les mains d’Aki avaient quitté le sol pour venir se poser sur son visage. C’était un contact doux, et chaud, dont Shun n’avait pas l’habitude, surtout venant d’une personne qu’il ne connaissait pas. Il crispa la mâchoire, son corps tendu comme la corde d’un arc. Que faire ? Repousser la demoiselle, comme il le faisait avec tout le monde ? Non, il n’en avait pas envie. Premièrement parce que ce serait injuste envers Aki : il avait le droit de la voir, alors pourquoi pas elle ? Deuxièmement, parce qu’elle ne faisait pas ça juste pour le toucher, elle ne profitait de rien, et dernièrement, parce que ce n’était pas désagréable. Il ne pouvait pas repousser une personne qui ne lui faisait aucun mal.

Alors lentement, Shun se détendit. Cela se sentait, car les traits de son visage se firent tout de suite moins durs. Sa mâchoire se décrispa, et ses fines lèvres roses s’étirèrent en un sourire doux, qui n’était pas apparu sur son visage depuis longtemps. Il ferma les yeux, afin qu’elle puisse le toucher où elle le souhaitait, et avança un peu son visage, comme pour dire à la demoiselle « Vas-y, regarde-moi ».

Aki avait toujours été relativement protéger, depuis qu'elle était devenue aveugle, ses parents l'avaient toujours tenue à l'écart du monde, et ceux malgré ses objections, elle vivait dans une petite bulle et son univers fut pendant longtemps restreint à la grande demeure familiale. Elle assistait de temps à autres aux réceptions organisée par ses parents, mais privée du don de la vue, le luxe, les bijoux et autres lui avaient toujours parut superflue, elle ignorait même sa propre beauté, comment aurait elle pus le savoir ? La dernière image qu'elle gardait d'elle remontait à plus de dix ans, alors qu'elle n'était qu'une enfant.
C'est sans doute pour toute ses choses que dans ce monde où la richesse domine, elle avait put garder toute sa naïveté et sa sincérité.

« J'aurais au moins réussi à te faire rire. »

Elle marqua un temps durant le quelle un léger rire franchit la muraille de ses lèvres, en suite, elle sembla sur le point de dire quelque chose d'autre mais finit par ce raviser. Elle ne comprendrais jamais tous ses faux-semblants et ces histoires d'hypocrisies, elle n'était donc pas la mieux placée pour donner des conseils et autre...Et comme elle n'était pas parler inutilement, elle préférait se taire.
Il ne répondit rien lorsqu'elle lui dit penser que tout était pardonnable tant qu'il continuait à se respecter...Ce qui posa tout un tas de nouvelles questions à la demoiselle. Plus elle parlait avec Shun et plus elle avait de mal à voir le jeune homme dont elle entendait parler, il était dur de voir le cruel meneur des D4 dans son interlocuteur. Comme quoi, elle faisait bien de ne pas se fier à ce qu'elle pouvait entendre et de ce faire seule son opinion.

Tout ceci la poussait encore plus à lever ses mains pour explorer le visage du Dômyôji. On apprenait beaucoup par le sens du toucher, du moins, lorsqu'on était suffisamment attentive, ce qui tombait bien étant donnée qu'elle l'etait. Elle commença par effleurer le nez de son interlocuteur, première chose que ses doigts rencontrèrent, il avait la peau douce et elle devait bien se l'avouer c'était loin d'être désagréable.

Elle le sentait crispée, toute la peau de son visage était tendu, il semblait au début très hésitant, comme en proie à un dilemme et puis il se détendis, avançant même son visage comme pour lui donner son accord. Elle poursuivit donc sa petite exploration. Remontant vers ses yeux clos, elle passa doucement sur ses paupières, et elle redescendit jusqu'à tomber sur ses lèvres. Elle eut la surprise de voir un délicieux petit sourire qui les étiraient, elle nota plusieurs autres petites choses qu'elle garda pour elle, notamment pour le faîte que certain de ses traits semblaient modelé par une grande tristesse. En même temps cela ne la surprenait que peu. Elle finit par descendre suivant la ligne de son cou et reposa ses mains sur ses genoux a elle, un sourire peint sur ses jolies rêves.

« Merci. »

Elle le remerciait un peu pour tout, pour l'avoir laissé le découvrir, pour ne pas l'avoir repousser et aussi pour son geste de tout à l'heure, cela lui resterait, personne n'avait jamais pris en compte le faîte qu'elle ne pouvait pas voir les expressions sur les visages et le faîte qu'il partage ainsi son sourire...

C’était pas du luxe.

« Merci. »

De rien. C’est normal. J’ai le droit de te voir, pourquoi ne pourrais-tu pas ?

Tu n’es pas sensée être en cours, Mademoiselle mon Infirmière ?

[Na, c'était très bien ^-^]

« Tu devrais rire plus souvent, l'intonation de ta voix n'en ai que beaucoup plus belle. »

L'air de rien, c'était un compliment, servit avec un jolie sourire typique de la belle demoiselle.
Si pour Shun, le toucher était une chose peu commune, c'était bien évidemment l'inverse pour Aki, c'était la seule façon qu'elle avait de voir. C'était une chose normale pour elle.
Elle était de plus en plus surprise par le comportement de son interlocuteur, elle n'aurait jamais cru qu'elle pourrait apprécier un jeune homme capable de démolir quelqu'un juste parce qu'il avait eut le malheurs de le bousculer par inadvertance, mais pourtant c'était bien cela qu'elle ressentait, elle l'appréciait grandement. Comment aurait il put en être autrement ? Il montrait toutes les qualités que la belle aimait. Il ne l'avait même pas repousser lorsqu'elle avait poser ses mains sur son visage, et puis, il y avait eut se sourire qu'il avait partager...
Malgré tout cela elle nota, pour elle, qu'il était sensible au niveau du cou, ce qu'il l'avait bien fait sourire.
Tiens c'était étrange, ces paroles là, elle les avaient déjà entendue, la dernière personne à les avoir prononcée devait être Aozora, qu'elle avait rencontrer dans les salles de musique, c'était tellement rare qu'on ne pas repousse la demoiselle lorsqu'elle voulait voir ses interlocuteurs, qu'elle pouvait compter les nombres de personne toucher sur les doigts des mains...

« Bien peu de personne pense comme toi Shun... »

Léger soupir, mais son sourire restait toujours fixer sur ses lèvres... Oui, la belle demoiselle passait du vouvoiement au tutoiement très facilement, elle n'était pas une grande adepte de tous ses titres et autres... Et ceux malgré tout ce que ses parents avaient put lui dire.

« Dans tous les cas, pour une fois, je donne raison aux rumeurs... Tu es vraiment Beau »

Comment qualifier la sincérité presque touchante de la belle ? Peu de personne pouvait être aussi franche et honnête, elle disait simplement ce qu'elle pensait, et une nouvelle fois, elle ne mesurait nullement les conséquences de ses dires.
Cela lui avait d'ailleurs valut plus d'un problème, bien qu'elle aille toujours réussit à s'en sortir.

La famille Fubuki était évidemment riche, voir même très riche, pour tout dire, sa famille était l'une des plus riche, le groupe que tenait son père était mondialement connue et la société que tenait sa mère était tout aussi célèbre pour les nombreux vêtements qu'elle créaient. Convaincre le directeur d'accepter le chien n'avait vraiment pas été difficile, tant qu'il y avait de l'argent à la clé...
En parlant de Saké, il continuait de gambader toujours comme un fou un peu partout heureux, mais épuiser, il finit pas revenir vers sa maîtresse, s'approchant notamment de cet inconnu. Et il ne se gêna pas pour le flairer. Jugeant que le jeune homme n'était pas du tout dangereux, il posa carrément sa grosse tête sur les genou de l'héritier.
Devant la dernière phrase, Aki ne put empécher son léger rire de franchir à nouveau la muraille de ses lèvres, elle appréciait beaucoup le franc parler de l'héritier qui s'approchait presque de l'innocence enfantine.

« Je devrais, mais la santé de mon patient passe avant les cours de Math »

Sa phrase se finit dans un éclat de rire cristallins. D'ailleurs sa main se posa sur celle de Shun, du moins elle l'effleura pour vérifier que le tissu qu'elle avait mis ne c'était pas encore imbiber de sang, l'odeur prenante c'était atténuer, elle tenait tout de même à s'assurer que son pansement improviser tenait le coup. Elle haussa un sourcil, il s'était vraiment bien amocher, elle pouvait sentir toutes les égratignures qu'il venait de se faire.
Tout ce qu'elle espérait c'est qu'il ne se soit pas briser quelque chose en frappant si fort contre cette arbre, elle pourrait facilement le savoir mais il faudrais qu'elle appuie un peu plus, elle ne voulais pas prendre le risque de lui faire plus mal.