Un peu de musique (pv)

Aki se leva se matin au son de son réveil, par l'une de ses musiques préférés du moment, c'est donc avec le sourire et enchaînant les petits pas de danse qu'elle se dirigea vers la salle de bain, tout en chantant la mélopée rythmée.
Rapide douche sous l'eau brûlante, avant qu'elle ne s'habille. Pas besoin de passée deux heures à choisir ses vêtements puisque l'uniforme était obligatoire. Heureusement que sa mère n'avait d'ailleurs pas encore cette uniforme, parce qu'il y avait de grandes chances pour qu'elle le juge de mauvais coup et qu'elle l'arrange à sa manière, normale pour la directrice de la marque connue et reconnue FUBUKI.
Ce n'est qu'après s'être habillée qu'elle ouvrit les volet, éclairant pleinement la pièce jusqu'à alors plongé dans le noir. Cela ne changeait pas grand chose pour la belle aveugle, mais elle y tenait, tous les soirs, elle fermait ses volet, et tous les matin, elle les ouvraient.
Elle laissa quelques instants la fenêtre grande ouverte, son regard étrangement vide rivé vers le ciel. L'une des servantes frappa alors doucement à la porte avant d'entrée.

« Bonjours Mademoiselle Fubuki, il fait un temps magnifique aujourd'hui. »

Aki ne répondit pas toute de suite, elle semblait respirer l'air.

« J'ai bien peur que cela ne dure guère, il pleuvra avant la fin de la matinée. »
« Oh ? Dommage... »

Il était rare qu'Aki ne se trompe dans ses prévisions météorologique, lorsqu'un jour son père lui avait demandé comment elle faisait, elle avait souri et avait répondu par un vague humidité de l'air. En faîte, c'était beaucoup plus compliqué que cela, il y avait tout une atmosphère particulière lorsque la pluie s'annonçait.

« Mademoiselle; vous allez être en retard. »
« Compris, j'y vais...Bonne journée, Saké on y va »

L'imposant chien noir qui jusqu'ici dormait tranquillement sur le tapis de la chambre, se leva et se positionna aux coté de sa maîtresse. Il aboya, comme pour lui signaler qu'il était près. Aki, gardant son sourire, attrapa son parapluie et pris une petite veste blanche.

« Je vais faire préparer la voiture. »
« Non, pas la peine, j'y vais à pied. »
« Mais votre père.... »
« Mon père pourra ordonnez quelque chose quand il sera là. »

Sur ces bonnes paroles, elle quitta sa chambre, puis la luxueuse demeure familiale.
Dans la rue, elle attirait inévitablement son regard, une jeune et jolie demoiselle, accompagner d'un chien noir, ressemblant curieusement à un loup. Insensible aux regards qu'elle sentait peser sur elle, elle continuait sa route, chantonnant doucement.

« Dépêchons nous Saké, je voudrais arrivée au Lycée avant la pluie. »

Quelques passantes la regardèrent l'air désolé, ils murmurèrent entre eux, des « la pauvre, elle ne voit pas le soleil. » Ce qui tira un rire à la belle, qu'ils disent ce qu'ils voulaient, elle était sur d'elle, il pleuvrait.
Elle franchit les portes du célèbre lycée, au moment même où une première goutte de pluie s'écrasa sur le sol, suivit rapidement par tout une flopée.

« J'ai gagnée »

Elle se dirigea rapidement, et d'un pas sur vers sa salle de classe. Elle commençait à bien connaître les lieux, et bientôt, son fidèle Saké ne serait plus là que pour le haut cas où que pour dire à sa maîtresse qu'il y avait des marches à gravir ou un tournant à prendre.
Elle s'assit à sa table, sortant son ordinateur portable, ne pouvant pas prendre de cours de manière manuscrite, il avait bien fallu qu'elle s'adapte. Elle n'était vraiment pas pressée que le cours commence, si il ne pouvait jamais avoir lieu, cela l'arrangerait bien, elle espérait un miracle et il eut lieu, mais pas de la manière dont elle l'aurait souhaité. Au moment où le prof commença, elle entendit un élève hurlé ''Le carton rouge, Le carton rouge.'' Il annonça ensuite un nom et prénom inconnu.
Une sorte hystérie s'empara de la classe, tous les élèves se levèrent d'un coup. Tous avait ce sourire étrange qu'Aki ne pouvait voire.
Saké c'était lever lui aussi, mais pour une autre raison, il montrait les crocs près à mordre tous les étudiants qui auraient le malheur de bousculer sa maîtresse. Personne n'y fit vraiment attention tout ce qu'il semblait important pour eux c'était de sortir rapidement de cette pièce.
Aki ne savait que trop ce qu'il se passait.
Une fois que la classe se fut vider, la belle aveugle se leva. Elle n'avait qu'une envie, sortir dehors. Elle sortit de la salle, Saké à ses cotés, méfiant, il n'appréciait que peu l'atmosphère électrique qui régnait, il avait le poil hérisser et montrait les crocs pour un rien.

« Calme Saké, on est bientôt ... »

Silence, cette odeur...Elle la reconnaîtrait entre mille. Elle fit demi tour, et couru, c'était l'une des dernières ailes qu'elle n'avait pas visité. Malgré l'inconnu totale dans lequel elle se lançait, elle continuait de courir, faisant confiance à son chien. Elle se guidait rien qu'avec l'odeur du bois vernis.
Enfin, elle se stoppa net. Elle ouvrit la porte et pris quelques secondes pour inspirer. Grand sourire aux lèvres, Saké se posta à l'entrée de la salle, tandis qu'elle se dirigea au hasard, lorsque ses doigts rencontrèrent les touches d'un piano. Ni une ni deux, elle s'assit et commença à jouer, d'abord elle s'échauffa, avant de passer aux choses sérieuses.

« Dosanko-sama, c’est l’heure. »

Hein ? L’heure de quoi ? Ah oui mince, c’était lundi. Aozora ouvrit les yeux, quand la voix de Miyuki résonna a nouveau dans sa chambre. Somnolant et avec beaucoup de mal a émerger, Aozora renvoya la femme de chambre, avec un ton malheureusement un peu trop sec. Mais bon, le matin a 6h30, Aozora ne vous prend pas avec des pincettes. Bref, 6h45, Aozora daigne lever son magnifique derrière du lit, il se traîne difficilement jusqu’au dresing, sort son uniforme arrangé de l’armoire file dans sa salle de bain, prend une douche expresse, s’habille, se brosse les dents, sèche sommairement ses cheveux et entendant un :

« Nii-chan ! On va être en retard ! »
« C’est bon, ca va , j’arrive ! >_< »

Aozora se jeta sur sa besace agrémentée de nombreux badges, de chaînes, d’épingles à nourrice, déchiré par endroit, raccommodé grossièrement (bien entendu, c’était fait exprès), bref, made in Aozora. Après un nouvel appel stressant d’Hanabi, Aozora attrapa son étuis a violon, le lança sur son épaule et se jeta dans l’escalier, arrivé en bas, il sauta sur son frangin, l’embrassa sur la joue et lança :

« LET’S GO DARLING ! »

Il sortit en sautillant, s’engouffra dans la voiture, il était 7h45, les cours commençaient a 8h.

« Z’avez 15 minutes pour arriver au bahut, Karyû-san »
« J’ai l’habitude Aozora-sama »
« Mais vite ! »
« Eternel stressé va. »
« Tu t’en fou toi, tu vas encore sécher ! »

Aozora en eu le bec cloué. Pour sur, Hanabi le connaissait par cœur ? Bref, Hanabi fut heureux d’arriver a l’heure (faut dire aussi que le chauffeur connaissait tout les raccourcis rapides) et Aozora rentra, ronchonnant dans ce lycée de malheur . Ahlala, après une heure de cours a peine un « CARTON ROUGE » fut hurlé. Aozora en avait vraiment sa claque de tout ca, il voulait se lever et aller en coller une a Shun, seulement il avait dû promettre de se tenir a carreau le temps que ce qu’il avait fait se tasse. Il était d’ailleurs étonné que ce ne soit pas lui qui avait reçu le carton rouge, mais soit. Il se leva, prit ses affaires et s’en alla a travers les couloirs déserts. Ca y est, il avait décidé de sécher, même quand le « jeu » serait finit, il ne retournerai pas en cours. Donc, il se promenait, ruminant sa colère lorsque… Le son d’un piano l’arrêta. Derrière la porte, il entendait l’échauffement d’abord puis, le ou la pianiste passa a un morceau proprement dit. Ahhh… L’envie de l’accompagner lui démangeait les doigts.
Sa main se posa sur la poignée, il ouvrit la porte et entra discrètement dans la pièce. Le chien de la pianiste le remarqua aussitôt. La demoiselle s’arrêta malheureusement de jouer, Aozora soupira.

« Désolé de t’avoir interrompue, j’ai pas pu m’empêcher d’entrer, tu jouais trop bien. »

Dit-il doucement en s’asseyant nonchalamment sur une table, ne se doutant pas pour le moment qu’elle était aveugle – même si le chien aurait du lui mettre un peut la puce à l’oreille – il ne mentionna pas son violon et le posa sur la table, juste a côté de lui.

« J’m’apelle Aozora Dosanko, mais t’emmerde pas avec la politesse, appelle moi Aozora. Et toi, c'est quoi ton nom, jolie pianiste ? »

Lui demanda-t-il en souriant, jouant distraitement avec sa cravate, s’amusant a faire s’entrechoquer les chaînes qui y étaient attachées.

Elle était vraiment douée. Aozora avait eut la chance d’être accompagné par de très talentueux pianistes et rien qu’a l’oreille, il pouvait dire qu’elle avait vraiment du talent. Il ne pensait pas trouver quelqu’un de ce genre dans ce lycée. Il en avait carrément oublié d’être froid et violent. En même temps, quand on voyait la demoiselle, on avait aucun mal a être doux et gentil. Sérieusement, avez-vous vu pianiste plus adorable ? Aozora non, en tout les cas.

« Ce n'est pas grave, je m'entraînait juste un peu. »

Aozora sourit et répondit d’une voix douce, assez pensive :

« Vraiment ? J’aimerai t’écouter jouer on ne plus sérieusement alors! »

Tout ca pour dire, en bref, « Woah et bah mon vieux ! » XD… Aozora tripatouillait sa cravate sans même s’en rendre compte, balançant ses jambes comme un gamin, le regard en l’air, imaginant déjà ses mains sur l’archet, le faisant bouger avec dextérité tandis que la jeune demoiselle l’accompagnerai quand…

« On m'as prénommé Aki, Aki Fubuki. »

Aozora reporta sont attention sur la demoiselle, admirant son sourire qui était radieux, du moins il le voyait comme tel. Fubuki hein ? Lui aussi connaissait cette marque, ils s’étaient bien imposé dans le monde des vêtements, ses parents parlaient souvent de Fubuki. Aozora n’y avait jamais vraiment porté attention, mais maintenant, sans doute allait-il le faire.
Aozora n’avait pas besoin d’avoir son ouïe aiguisée pour entendre les cris, et ca l’exaspérait, de ne pas pouvoir se jeter dans la bagarre, il en voulait tellement au chef des D4 ! Limite s’il ne souhaitait pas recevoir un carton rouge pour pouvoir se battre d’homme à homme avec Shun.
Fallait pas croire que, si sa sœur n’aurait pas subit tout ca il s’en foutrait ou pire, participerait, au contraire, mais tout de même, il était tellement impliqué, il était venu en connaissance de causes, il était venu pour se venger, mais de toute façon il l’aurait sa vengeance.

« Tu n'es pas en train de t'amuser avec les autres ? »

Aozora fut tiré de ses pensées par cette remarque. Il nota l’ironie dans les propos de la jeune demoiselle. Sourit, mais réfléchis un instant avant de répondre. Il décida de tout lui dire en entier.

« J’aimerai bien. Sauf que pour moi, m’amuser rimerait a tabasser Shun, le chef du D4 et vu ce que j’ai fait la semaine dernière, si je veux pas me faire virer du bahut – ce que je ne veux pas avant d’avoir venger ma sœur – je dois me tenir à l’écart, du moins, le temps que ca se tasse, mais je vais vite revenir a la charge, il va bientôt cesser de s’amuser, le Shun. »

Aozora prit une pause, fit craquer ses doigts, se mit debout d’un bont, sortit délicatement son violon et le posa sur son épaule, fouettant l’air de son archet deux fois. Il inspira regarda la jeune fille, sourit doucement et dit, trop timidement au goût d’Aozora :

« En attendant, j’aimerai assez t’accompagner, si ca te dit. »

Aki, rien que par la voix, essayait d'en savoir plus sur son interlocuteur. C'était déjà un jeune homme, sans doute ayant à peu près le même âge qu'elle. Plus grand qu'elle, cela ne faisait aucun doute, c'était tout ce qu'elle pouvait deviner, si elle se basait sut l'intonation de sa voix, elle dirait qu'il avait l'air tout ce qu'il y a de plus sympathique. Ce qui ne fit qu'accentuer son petit sourire.
Elle ne pensait pas rencontrer quelqu'un, pour elle, tous les élèves participaient à la petite tyrannie organisée, et il n'y avait pas d'exception, à par elle évidemment.
Elle pensait qu'il n'avait pas remarquer qu'elle était aveugle, il n'avait eut aucune réaction, sans doute, n'avait il pas préter attention à ses yeux.

« Si tu veux, il y a longtemps que je n'es pas jouer devant quelqu'un. »

Quelle jolie manière de dire que ses parents, bien trop protecteur sur certaine chose, ne l'avait jamais laissée jouer devant quiconque d'autre qu'eux.
Elle avait senti dans la voix de son interlocuteur qu'il avait souri, elle était heureuse de faire une nouvelle connaissance.
Si sa mère venait à apprendre qu'elle parlait avec Dosanko, elle serait capable d'en profiter pour faire un mariage d'intérêt, sa mère avait la fâcheuse manie de s'emporter pour un rien, c'était une passionnée, qui aimait réellement son travail.
A la remarque d'Aozaro, elle fut surprise et cela ce lit pendant quelques secondes sur son visage, avant que son habituel sourire ne vienne se dessiner sur ses lèvres.
Saké releva la tête vers cet inconnu et sembla le juger du regard, mesurant le danger qu'il pouvait mesurer pour sa maîtresse, il grogna légèrement juste pour dire qu'il était là et qu'il surveillait ce qu'il se passait.

« C'est donc à ce fameux D4 que l'on doit ses stupides carton rouge...Je ne pense pas alors, que s'en prendre à ce Shun, soit la meilleure des idées. Enfin, je dis ça, mais si je devais me venger, je ferais sans doute pire... »

Nouveau bruit, sans doute un craquement de doigts. Et puis avant même, qu'il ne commence à jouer, elle sut qu'il avait sortit un violon, l'odeur caractéristique, et le léger son que firent les cordes au contact de l'air. A la manière dont il avait juste effleurer les cordes, elle savait qu'il savait jouer, c'était caractéristique.
Elle souri par anticipation.

« Cela serait avec plaisir. »

Elle commença à poser ses doigts sur les touches du piano, elle fit d'abord quelques accords avant d'entamer la mélodie en elle même. Et cette fois si, elle y mis tout son coeur, elle ne pensait plus à rien, une nouvelle fois elle oublia où elle pouvait se trouver, ce qui comptait c'était jouer.

Eh bien voilà, la demoiselle avait trouvé une personne qui, comme elle, ne participait pas a cette horrible tyrannie, bon lui il voulait être tyrannique contre le chef des tyrans mais c’était quand même mieux que de persécuter une pauvre jeune fille ou un jeune homme tout ce qu’il y a de plus gentil parce qu’il vous avait bousculé ou même regardé, non ? Shun, était, vraiment, un, IDIOT. Dans la tête d’Aozora, le mot Shun était associé aux mots de la catégories « abrutit » mais en plus vulgaire. On se contentera d’abrutis ici, n’est ce pas xD.

« Si tu veux, il y a longtemps que je n'es pas jouer devant quelqu'un. »

Aozora sourit, il était content, lui qui pensait ce faire envoyer balader (il prenait ses réactions pour des généralités XD), il était content qu’elle accepte. Lui il n’aurait jamais dit oui, mais bon lui il était méchant alors, pas si méchant que ca mais bref.
Pour le mariage arrangé, moi la narratrice, chuis prête a parier que c’est pas notre cher Aozora qui aurait été contre, mais ca, c’est une autre histoire. Enfin bref, Aozora ne s’était jamais inquiété ni posé de questions sur les mariages arrangés, il connaissait sa mère, elle savait bien, avec son caractère, qu’il ne se marierait qu’avec la personne qu’il voulait, par contre pour le pauvre Hanabi… Aozora perçu le grognement du chien et fronça un sourcil, il était un partisans de Shun ou quoi ? x)

« C'est donc à ce fameux D4 que l'on doit ses stupides carton rouge...Je ne pense pas que s'en prendre à ce Shun, soit la meilleure des idées. Enfin, je dis ça, mais si je devais me venger, je ferais sans doute pire... »

Aozora la regarda, un peu étonné. Déjà parce qu’elle avait pas tout a fait tord, mais aussi parce qu’il avait du mal a s’imaginer cette fille si douce devenir un grande méchante et casser la figure de tout ceux sur qui elle devait se venger. Mais en même temps, lui non plus n’avait pas l’air d’un fou dangereux avide de vengeance, donc bon. Il ne répondit rien, se disant qu’il faudrait qu’il médite un peu la dessus. Quoi que…

« Cela serait avec plaisir. »

Aozora sourit, et pratiquement en même temps qu’elle, il commença à jouer. Doucement d’abord, histoire de s’accorder parfaitement avec la façon de jouer de la demoiselle, puis il commença a s’emballer, comme d’habitude, il joua de plus en fort, avec énergie, une mélodie plutôt joyeuse mais avec une petite pointe d’énervement, du moins jusqu'à ce qu’il eut oublié totalement ce qui se passait dehors et que notre cher Aozora oublie peu à peu tout ce que c’était passé, se passait, et se passerait. Jouer, c’était merveilleux, avec un violon, pas besoin d’alcool, de drogues et autre connerie du genre, certifié par Aozora Dosanko.
Puis finalement, Aozora redescendit sur terre et encore une fois presque en même temps, lui et la jolie pianiste s’arrêtèrent de jouer. A ce moment là, un seul mot pu sortir de la bouche du jeune homme, ce mot fut :

« Wow. »

[Awh, pas très glorieux ç_ç ! désolée j’ai un peu fait joué ton perso. Et dites donc, un Aozora très bavard sur ce coup xD.]

Les hurlements et les rires n’étaient pas vraiment ce qui agaçait Aozora, c’était ce qui les provoquait qui l’énervait. Avant que sa sœur ne s’enfuit, la seule et unique violence acceptable était celle du Dojo. Maintenant, il pensait que la violence résoudrait ses problèmes, enfin, pas tout à fait, mais ce serait déjà un petit début. Il avait, en fait, l’espoir naïf que, Shun hors service, sa grande sœur aurait le courage de revenir, ou au moins de donner signe de vie. En tout les cas, Shun risquait gros si par malheur on ne retrouvait que le corps de Chisaii…
Mais soit. Pour le moment, Aozora ne pensait plus du tout ca. Il faudrait tout de même qu’il fasse attention a ne pas froisser la demoiselle XD. Bon aller, je reprend sérieusement mon post.

Si Aki, en jouant, s’était envolée du lycée, Aozora, lui, l’avait carrément rayé de la carte, au revoir lycée de malheur, le son du violon et aussi du piano l’avait totalement fait disparaître. Aozora jouait à merveille, c’était un fait, mais Aki également, il trouvait qu’elle avait vraiment un jeu intéressant, beau, elle était coordonnée, pas une fausse note, et puis surtout : La mélodie qui sortait du piano était tout bonnement hypnotisante, merveilleuse. Limite s’il ne se changerait pas en groupie. Bon, pas a ce point, parce qu’un Aozora groupie ca irait pas trop mais bon. En tout les cas Aozora était vraiment enthousiasme grâce a elle, et fut heureux de l’avoir accompagnée, même si déçu que cela s’arrête.

« Et bien, je n'es jamais entendu un si talentueux violoniste. Tu joues à la perfection, la façon dont tu fais vibrer les cordes c'est...Unique. »

Aozora sourit franchement, et fut – dans un sens seulement – heureux que la demoiselle fut aveugle. En effet, ses joues était légèrement rouges, n’est ce pas… ^^ Oui, Ao’ avait comprit quel était l’handicap de la jolie pianiste, mais n’avait pas ressentit le besoin de lui dire. Après tout, si elle faisait comme si elle n’avait rien, pourquoi lui rapeller qu’elle était aveugle, surtout au risque de la faire souffrir ? Contrairement a ces camarades de lycée, Aozora n’aimait pas la méchanceté gratuite, très peu pour lui.

« Merci beaucoup, mais je peux facilement dire la même chose de toi ! »

Lanca-t-il avec un enthousiasme qui ne lui ressemblait pas vraiment.

« Tu es vraiment doués. »
« Arrêtes, tu vas me faire rougir, sérieusement. »

Comme si ce n’était pas déjà le cas, monsieur joues-rouges. Finalement, reprenant ses esprits, Aozora reposa délicatement son Violon dans son étuis et observa le chien.

« Tu crois qu’il va me bouffer la main, ton chien, si je le caresse ? »

Demanda-t-il d’un ton complice avec un sourire dans le voix, restant debout en attendant une réponse. Il croisa les bras et s’adossa a une table. Puis la curiosité fit son apparition et Aozora posa a nouveau une question :

« Depuis combien de temps tu joues du piano ? »

[ Désolée c’est nul ><]

[ Na, il est parfait ton poste ^^]

Il n'y avait pas de secret particulier au talent de la belle demoiselle, elle c'était juste entraîner encore et encore, il faut dire qu'elle avait eut un du temps. Ses parents avaient tout fait pour la garder la plus longtemps possible dans une jolie et immense prison dorée, chaque jour qu'elle passait entre les murs de sa demeure, était une journée quelle passait à s'entraîner, elle n'avait eut rien d'autre à faire pendant des années. Rajoutée à cela que la musique était rapidement devenue une passion, et vous obtiendrez le pourquoi de son niveau.

« Bah, question d'entraînement. »

Grand sourire, tandis qu'un petit air gênée se dessinait sur son visage, elle n'était pas vraiment habitué à tous ses compliment non plus, les seuls personnes qui l'avait écoutés joué n'était que ses parents et les employés de sa demeure.
Elle éclata de rire lorsqu'il parla de la couleur de ses joues.

« Vraiment ? Mais ce n'est tout de même pas ma faute si tu es doués. Tu as du passés beaucoup de temps à t'entraîner. »

Au simple mot caresse, le chien noir releva sa tête et posa un regard changé sur le jeune homme. Il se rapprocha doucement d'Aozora.

« Saké ? Te mordre ? Non, il est juste un peu méfiant dès qu'on m'approche de trop près et qu'on élève la voix contre moi, mais sinon il est adorable...Mais je te préviens, une fois que tu auras commencé à le caresser, il ne te lâcheras plus. »

Doucement mais sûrement, le chien noir c'était rapproché du jeune homme et attendait impatiemment.

« J'ai du commencer à jouer du piano en même temps que le violon je devais avoir...5ou6ans, je sais plus. Et toi depuis combien de temps tu manies l'archet ? »

Elle se leva ensuite et d'un simple claquement de langue ordonna à Saké de rester à sa place, elle était bien assez capable de se déplacer seule dans cette pièce. Elle se dirigea vers la table où se trouvait adossé Aozora. Elle s'arrêta à ses cotés, une fois de plus la belle était emporter par la curiosité, elle voulait savoir à quoi ressemblait son interlocuteur.
Elle leva doucement ses mains vers le visage d'Aozora. Qu'il sache qu'elle était aveugle l'importait peu.

« Je peux ? »

La belle avait notée que cela pouvait en gênée plus d'un lorsqu'elle se mettait a voir sa manière, alors demander si elle pouvait parcourir de ses fines mains le visage d'Aozora pour savoir à qui elle avait a faire.

« Bah, question d'entraînement. »

Aozora sourit et hocha négativement la tête, faisant tinter ses boucles d’oreilles.

« Fausse modeste va. Y’a des pianistes qui sont toujours aussi merdique après des années d’entraînement, tout le monde ne peut pas se dire virtuose. Et moi je te dis que tu l’es. »

Bon ok, c’est vulgaire, ok, c’est un peu dit sans délicatesse, mais ca restait un compliment, et Aozora n’était pas non plus agressif, juste un peu brusque, mais faut le comprendre, il est trop habitué à être agressif pour cesser de l’être en dis minutes. Comme on dit, chassez le naturel et il revient au galot. Bref, lorsqu’il l’entendit rire, il rit aussi. Le rire d’Aozora – au lycée – était très rare, mais celui d’Aki était entraînant et doux, alors il se laissa porter. Et puis au moins ca détendait plus l’atmosphère.

« Vraiment ? Mais ce n'est tout de même pas ma faute si tu es doués. Tu as du passés beaucoup de temps à t'entraîner. »
« Oui mais pour moi, ce n’est pas vraiment de l’entraînement, c’est plus un amusement et une satisfaction, chuis devenu accro a mon violon, ca peut paraître idiot ou exagéré mais bon. »

Oui, Aozora était un passionné, et il en était fier. Il était comme il était et s’assumait totalement.

« Saké ? Te mordre ? Non, il est juste un peu méfiant dès qu'on m'approche de trop près et qu'on élève la voix contre moi, mais sinon il est adorable...Mais je te préviens, une fois que tu auras commencé à le caresser, il ne te lâcheras plus. »

« Ok, pas de problèmes. »

Aozora s’approcha du chien et posa doucement ca main sur sa tête, la caressant doucement. Tout allait bien jusqu'à ce…
« ATCHOUM ! Oh chiasse ! »
Quel abrutit, il avait oublié qu’il était alergique aux chiens. Bravo Aozora ! Il se releva, éternua encore, sortit un mouchoir de la poche de son pantalon et se moucha.
« Désolé Saké, j’avais oublié que j’étais alergique. Chuis con. »

Mais quelle vulgarité ! Surtout devant une jeune demoiselle aussi délicate qu’Aki. Nan mais franchement. Aozora essuya ses mains sur son pantalon, non pas parce que le chien était sale, ou qu’il se sentait dégoûté, loin de là. Mais parce qu’il risquait d’éternuer comme un malade s’il ne faisait pas ca.

« J'ai du commencer à jouer du piano en même temps que le violon je devais avoir...5ou6ans, je sais plus. Et toi depuis combien de temps tu manies l'archet ? »
« Oh ! c’est drôle, depuis pareil que toi, depuis mes 6 ans ! Et tu joues du violon aussi. T’es merveilleuse ! »

Ca alors Aozora n’en revenait pas, ils avaient un tas de point communs. Cette fille était vraiment unique. Aozora observa Aki se lever brusquement, se demandant ce qu’il se passait, si se redressa, prêt a l’aider, mais visiblement elle n’avait pas besoin de lui.

« Je peux ? »

Aozora la regarda un instant, attrapa les mains de la jolie aveugle et les posa lui-même sur son visage avant de lui dire, d’une voix douce :

« Bien sur, je peux te voir, alors pourquoi t’en aurais pas le droit ? »

C’était clair et net qu’Aozora faisait pas dans la dentelle. Ca n’était pas son genre, il se préférait étant direct. Bien que, même si un jour il aurait voulu être plus délicat et moins brusque il aurait eu du mal, je ne suis même pas sûr qu’il aurait réussit d’ailleurs. Donc dans un sens, heureusement qu’il ne voulait pas changer, il serait capable de se décourager tout seul, le pauvre x). Bref, si Aki appréciait le côté direct et naturel d’Aozora, alors tout allait parfaitement bien dans le meilleur des mondes. N’est ce pas ?

« Dit moi, tu serais pas en train de jouer ton faux modeste aussi là ? »

Aozora émit un petit rire discret. Mais il ne voyait quand même pas où. Ne me dites pas que, Aozora serait un vrai modeste sans s’en rendre compte o_o ? En tout les cas, avec ou sans sourire innocent, Aozora ne pourrait pas en vouloir a Aki, ou en tout les cas, il faudrait vraiment qu’elle dise un truc vraiment méchant, ce qui serait très étonnant.

« Il n'y a rien d'idiot à tomber accro à son instrument, bien au contraire, je pense que c'est que lorsque l'on est passionné, que l'on peut réellement jouer de la musique. En tout cas, c'est ce que je pense »

Aozora sourit, c’était la première fois qu’on lui disait cela. D’ordinaire, les gens lui disait, soit qu’ils jouaient pour passer le temps et qu’ils se fichaient pas mal de savoir s’il avaient du talent ou pas, soit on lui répondait quelque chose du genre « c’est qu’un instrument, moi je veux passer pro et être célèbre et si j’y arrive pas bah j’m’en tape je laisse tomber ». Bref, d’habitude, personne ne pensait comme lui. C’est pour ca que les paroles d’Aki lui firent chaud au cœur.

« Dis donc toi, tu serai pas moi, mais en fille ? »

Lança-t-il en plaisantant, se disant que ce ne serait peut être pas très flatteur pour la demoiselle xD.
Aozora se sentait un peu idiot (et surtout la narratrice parce qu’elle se rappelait même plus que son personnage était alergique au chiens mais bon). L’explication rationnelle a cet oublis c’était qu’Aozora, d’habitude, évitait les chiens autant qu’il le pouvait, voilà pourquoi il n’avait pas fait attention. Et pis il était logiquement censé prendre un médicamment, mais logiquement… A l’avenir il le ferait en tout cas.

« Tu arrives à oublier que tu es allergique aux chiens ? Il faut le faire. »
« Comme quoi, je ne suis pas fort qu’au violon. »

Lança-t-il avec une ironie cinglante a son propre égard. Il était pas prêt d’oublier maintenant.

« Il fallait bien que je m'occupe, j'ai d'ailleurs commencée à jouer d'instrument pour occuper mes journées, ce n'est qu'après que j'en suis devenue une accro. »
« Ah, je vois. Au départ, ma mère m’avait forcé a joué, mais maintenant y’a plus besoin de me forcer. »

Dit-il avec un grand sourire dans la voix. Parler de violon pour lui c’était un grand relaxant, autant que si Hanabi était là pour le calmer. En tout cas, lui non plus n’oublierai jamais la première fois où il avait joué, il avait cru se pendre tant il était nul. Et puis finalement, avec les conseils de son professeur, il est devenu meilleur, et maintenant il est dans les meilleurs.
Bref, il vit qu’Aki fut surprise, et d’ailleurs, il se dit que les gens étaient idiots de refuser, totalement idiots.
« Merci »
« y’a pas de quoi. »

Bon, on va pas vous cacher que Aozora était un peu gêné de sentir les mains douces de la jeune fille sur son visage, mais c’était seulement parce qu’il trouvait cela agréable qu’il était gêné. Quoi nous regardez pas comme ca, Aozora est un garçon normal de 17 ans hein… xD (mon dieu qu’est ce que j’écris >_>).

« J'aurais pourtant jurer que tu passais plus de temps à sourire qu'a durcir ton visage... »
« Je suis plutôt détesté ici, alors, je fait mon méchant pour qu’on m’approche pas. Mais je te demande juste de garder ca secret, s’il te plaît. »

Lui confia-t-il avec ton complice. Ne niant pas le moins du monde qu’il faisait exprès d’avoir un visage dur et mauvais.

Aki ne put s'empêcher d'éclater de rire à la remarque d'Ao, le jeune homme était tellement sincère dans ses propos, lui non plus ne semblait pas du genre à réfléchir avant de parler, et à se moquer des conséquences.

« Qui sait ? Bien que je pense plutôt pour l'inverse, ce n'est pas moi qui suis ton double féminin, c'est toi qui es mon double masculin. »

Nouveau rire cristallin.

« Dans tous es cas, je suis bien heureuse de faire ta connaissance. Tu es vraiment exceptionnel,
Ao-chan »

Nouvelle éclat de rire. Avant qu'elle ne reprenne un peu plus de sérieux, quoique son sourire était toujours aussi joyeux. Tout cela se lisait sur son visage et ses yeux se seraient sans doute mis à pétiller comme lorsqu'elle était plus jeune, mais à présent, il gardait encore et toujours la même expression, vide, atypique et surtout étrange. Peu de personne pouvait la regarder droit dans les yeux sans détourner les détourner immédiatement, c'était bien trop bizarre, comme de tomber dans un puits sans fin, de chuter encore et encore sans rien avoir pour se raccrocher. Déroutant et dérangeant...même si la belle ignorait à quelle point son regard était atypique.
Elle appréciait aussi l'auto dérision du jeune homme, cela était rare qu'on puisse ce moquer de soi même avec autant d'amusement.

« Alors c'est ta mère qu'il faudrait remercier, sans elle, le monde serait passer à coté d'un virtuose violoniste, cela aurait été dommage. »

Et le tout servie avec une pointe d'ironie et un sourire amusé. Elle n'aurait jamais cru faire une telle rencontre dans ce lycée, elle qui pensait qu'elle resterait seule le temps que les élèves se calment, et que leur pauvre victime se soit enfui en courant. Pour être vraiment sincère, la belle demoiselle en oubliait le pourquoi de sa présence ici.

Ses mains avaient explorer avec la plus grande attention et la plus grande douceur le visage d'Ao, elle aimait savoir à quoi ressemble ses interlocuteurs. Même si elle fut surprise de la réponde d'Ao, elle n'en laissait rien paraître.

« Je ne dirais rien, promis, mais les élèves de ce lycée ne savent pas ce qu'il perde. »

Nouveau sourire, elle venait de finir de ''visualiser'' le visage d'Ao. Elle laissa retomber ses mains le long de son corps et s'assit à coté de celui ci. L'une de ses mains toucha alors l'étui où était rangée le violon de son interlocuteur. Elle ne résista pas, elle ouvrit l'étui et en sortit l'instrument avec une grande attention, elle aimait la sensation du bois vernis sous ses doigts. Depuis qu'elle était rentrer dans cette établissement, elle n'avait pas eut l'occasion d'en rejouer.
La tentation était forte, mais elle n'oubliait pas que l'instrument ne lui appartenait pas, alors se contenta juste de laisser glisser ses doigts sur le violon.

« Dis moi Ao-chan, tu joues les durs parce que tu n'es pas aimés ou tu n'es pas aimés parce que tu joues les méchants garçons ? »

Curieuse? Sans aucun doute.

Oh que oui, s’il y avait bien quelqu’un qui parlait et agissait sans réfléchir, c’était bien Aozora, et ca lui avait valu beaucoup d’ennuis, beaucoup trop au goût de son père et de son jumeau. La mère d’Aozora, elle, était toujours fière quand son fils mettait une raclée a ceux qui le cherchaient. C’était pas une championne de kendo pour rien ^^’. Bref , Aozora rit en même temps qu’Aki, a vrai dire, son rire était non seulement charmant, mais également entraînant, un joli rire doux et amusé, pas comme les rires qui provenaient des autres lycéennes, les rire affreux, moqueurs et mesquins, ces rires qu’Aozora détestait.

« Qui sait ? Bien que je pense plutôt pour l’inverse, ce n’est pas moi qui suis ton double féminin, c’est toi qui es mon double masculin. »
« Ca revient au même non ? Bien que ce soit flatteur. »

Lança-t-il avec un large sourire.

« Dans tous es cas, je suis bien heureuse de faire ta connaissance. Tu es vraiment exceptionnel, Ao-chan »

Aozora ne pu s’empêcher de rougir légèrement, c’était plutôt rare qu’on lui fasses des compliments, mais alors là, c’était vraiment… Exceptionnel ! Personne ne lui avait jamais dit ca, il est arrivé qu’on lui dise que sa façon de jouer était exceptionnelle, mais jamais lui. Et… Elle l’appelait Ao-chan ? D’ordinaire, c’était Hanabi qui l’appelait comme ça, cela lui faisait un peu bizarre d’entendre Ao-chan dans la voix d’une fille. D’habitude il ne tolérait pas que quelqu’un d’autre l’appelle comme ca, mais avec Aki il pouvait bien faire un petit effort. Bref, il lui répondit joyeusement :

« Je suis heureux églement, et d’ailleurs si moi je suis exceptionnel, alors toi tu t’es merveilleuse ! »

Aozora ne pensait pas non plus faire une rencontre de ce genre dans ce lycée, il avait déjà rencontré Miyu, une rencontre étonnante, il pensait que tout les élèves ici étaient pourris à l’intérieur, hormis ceux de la rebellion (sauf ceux qui, par exemple, voulait prendre la place du D4). Lui, par contre, il ne pensait pas a la raison de sa venue dans cette salle, mais il ne pourrait jamais vraiment oublier ce qu’il se passe. Quand il pense a ce que ca sœur a dû vivre, ca lui brise le cœur et ca le met dans une colère noire, donc, heureusement, pour le moment, il n’y pense pas.

« Je ne dirais rien, promis, mais les élèves de ce lycée ne savent pas ce qu'il perde. »

Aozora sourit légèrement avant de hausser les épaules, il se fichait pas mal des élèves de ce lycée. En dehors, il avait sa bande de potes, Eitoku, ce n’était que l’endroit de la vengeance. Bien sur, s’il faisait des douces rencontre comme celle d’Aki, il n’allait pas s’en plaindre.

« Les élèves d’ici sont idiots, enfin, pas tous bien sur, mais la plupart. »

Déclara-t-il doucement, comme si c’était tout a fait normal qu’il dise cela, bien que dans un sens, il n’avait pas tout a fait tort, n’est ce pas ? Pouvait-on réellement qualifier quelqu’un qui ne fait que suivre les ordres qu’on lui donne, et ce, sans y réfléchir, autrement que d’idiot ? Pour Aozora, c’était non.
Aozora la regarda ouvrir l’étuis, avec un peu d’anxiété il fallait bien l’avouer. Après tout, le violon d’Aozora était la chose qu’il aimait le plus, s’il devait en être privé, il piquerait une sacré crise, malheureusement. Mais il se doutait bien qu’Aki savait y faire avec un violon, surtout si elle en jouait aussi bien qu’elle jouait du piano. Il l’observa sans rien dire donc.

« Dis moi Ao-chan, tu joues les durs parce que tu n'es pas aimés ou tu n'es pas aimés parce que tu joues les méchants garçons ? »

Aozora fronça les sourcils, c’était une question qu’il ne s’était jamais vraiment posée. Il se savait pas aimé, déjà parce qu’il était sûrement le plus irrespectueux du lycée envers Shun, donc même les gens qui l’apprécie ne le montrent pas et aussi parce qu’on avait sûrement peur de lui, a le voir marcher dans les couloirs, la tête haute, le regard noir, le visage froid et fermé. C’était pas vraiment le genre de mec dont on a l’impression que son visage dit « je serais heureux de faire votre connaissance ». Il n’y pouvait rien, il était comme ca. Après une petite minute de réflexion, il finit par répondre, en hésitant un peu :

« Bah … Un peu des deux je pense. Et puis… son ton devient un peu mystérieux, il approcha sa bouche de l’oreille d’Aki et murmura, Qui te dit que je suis que joue au mauvais garçon ? »

Il accentua le « joue », en fait, il n’avait pas vraiment l’intention de mettre Aki mal à l’aise, c’était juste un petit jeu, après tout, Aozora détestait parler de lui, il fallait bien qu’il fasse dévier le sujet. Il déposa un petit baiser chaste sur la joue d’Aki et se recula.

« J’te taquine, t’inquiètes.»

Lança-t-il avec un rire dans la voix. Fallait avouer qu’il avait un peu pousser là, mais bon, il pouvait rien s’il était à l’aise avec Aki hein. Finalement il se rassit sur la table et regarda un instant son violon, il prit une inspiration et lança d’une voix douce :

« Si tu veux jouer, alors, tu peux utiliser mon violon. »

C’était vraiment très rare qu’il le prête, Aki devait se sentir privilégiée sur ce coup là.

[Désolée pour le retaaard, fouette-moi si tu es en colère ç_ç]

« Oui, c'est vrai, cela revient même... »

Il est vrai que la belle était devenue rapidement familière avec Aozora, mais elle était comme cela et elle ce sentait vraiment bien avec celui ci, elle avait beaucoup de point commun avec le jeune homme et la discussion se faisait toute seule. En résumée, la demoiselle était à l'aise et elle ne voyait pas pourquoi elle ne devrait pas le montrer.
Saké c'était tranquillement allongé dans un coin de la pièce, fixant de ses yeux jaunes nos deux protagonistes tandis qu'il commençait doucement mais sûrement à somnoler. Pourtant, il restait toujours attentif, si sa maîtresse faisait mine de partir, en moins de deux il serait à ses cotés.

Une nouvelle fois la belle reparti dans un éclat de rire, elle merveilleuse ? Peu de gens le lui disait, le plus souvent on parlait d'elle comme une personne naïve, un peu trop sans doute, on disait qu'elle souriait pour cacher son mal être et qu'une personne comme elle devait être obligatoirement malheureuse, même si elle ne le montrait pas...En résumée rien qui se rapporte de près ou de loin à l'adjectif dont le jeune homme venait de la qualifier. Elle se leva et fit une petite révérence tout ce qu'il y a de plus amusée.

« Que de compliment. Je vais finir par me sentir gênée. »

Devant le visage éblouie de la belle on avait du mal à croire qu'elle puisse être réellement gênée.
A nouveau, elle fit d'accord sur le sujet, beaucoup des élèves de ce lycée étaient des parfaits imbéciles, ils ne faisaient que suivre un meneur comme le ferait un troupeau de mouton avec un berger. Quelques personnes ordonnaient et les autres suivaient, alors oui, ils étaient des idiots.

C'est alors que le comportement d'Ao changea, juste après sa question, sa voix se fit plus...mystèrieuse et elle le sentit se rapprocher d'elle, tant et si bien qu'elle sentait son souffle sur sa joue. La surprise animait ses traits devant ses propos. Et puis...
Le sourire de la belle se changea juste après la taquinerie d'Ao, et son prude baiser sur sa joue si elle fut étonnée au début, ce n'était plus le cas et à présent son visage devint étrangement amusée. A son tour elle se pencha vers l'oreille de son interlocuteur, et dans un quasi murmure elle repris la parole d'une voix taquine.

« Tu n'es pas un ''mauvais'' Ao-chan, je le sais...Et si l'un de nous deux avais à s'inquiéter, ce n'est pas moi. »

Non, vous croyez réellement que la belle était aussi prude qu'il n'y paraissait ? La demoiselle avait toujours aimée s'amuser...A son tour, elle déposa un léger baiser sur l'une des joues du jeune homme.
L'instant d'après son sourire avait retrouver tout son innocence, puis passa par la surprise. Il lui prêtait son violon ? Elle même savait ce qu'un instrument représentait au yeux d'un artiste, après tout, jamais elle n'avais encore prêter son propre violon ou laisser quiconque jouer sur son piano.
Alors évidemment qu'elle se sentait privilégier. Elle sortit doucement le violon de son étui et le cala bien comme il le fallait sur son épaule. Et prit l'archer entre ses doigts. L'instant d'après, une douce mélopée se fit entendre sans la salle de musique. Le silence fit place au son mélodieux du violon, si elle savait jouer du piano, elle était encore plus douée si c'est possible, avec cet instrument.
Il faut dire que c'était son préférer, les notes qu'elle pouvait en tirer était si différent, elle joua plusieurs morceaux différent, sans trop vraiment se rendre compte le temps défila et elle ne savait combien de minute étaient passée mais un sourire satisfait étira ses fines lèvres.

« Merci beaucoup, Ao-chan. »

[Te fouetter XDDDD NA c'est bon je te pardonne ma clémence est immense XDD]

« Que de compliment. Je vais finir par me sentir gênée. »

Aozora rit a sa petite révérence et entreprit de faire de même, disant dans le même temps, avec un ton d’aristocrate coincé qu’il n’était pas et un air taquin :

« Mon Dieu qu’elle révérence mââââgnifique mon amie. »

Aozora fut plutôt étonné de la réaction de la demoiselle a sa plaisanterie débile. Au pire, il se serait carrément attendu a une baffe, mais non. Il entendait déjà d’ici l’Hanabi qui lui servait de conscience hurler « Aozora ! C’est pas comme ca qu’on agit avec une demoiselle enfin ! è_é » Tss. Bref tout ca pour dire qu’Aozora fut agréablement surpris. De plus, Aki avait beau rentrer dans son jeu, son baiser n’en était pas moins tout doux, c’était limite si Aozora n’allait pas se mettre a fondre comme neige au soleil.

« Tu n'es pas un ''mauvais'' Ao-chan, je le sais... »
« Ca dépend avec qui, Aki-chan. J’peux être une vraie ordure quand je veux. »

Ca malheureusement, c’était la vérité absolue, mais au moins, il l’avouait, c’était déjà ca.

«Et si l'un de nous deux avais à s'inquiéter, ce n'est pas moi. »

Aozora eut un fronçage de sourcils, perplexe. S’inquiéter ? Avoir peur d’Aki ? Aozora voulait bien accorder les points a ‘il ne faut pas se fier aux apparences’ et autres ‘il ne faut jamais sous estimer son adversaire’ mais tout de même, une jeune personne aussi mignonne et douce qu’Aki ? Vraiment ? Bon, il ferait attention alors x). Aozora sourit en sentant les lèvres de la jeune demoiselle sur sa joue, finalement, elle était aussi taquine que lui, voire même plus.

Sans doute Aozora lui avait prêté son violon parce qu’il se disait que si elle jouait aussi bien du piano, elle ne ferait aucun mal a son instrument. Il fallait avouer qu’Aozora n’appréciait pas particulièrement de voir son violon dans les bras de la demoiselle, mais il lui avait dit qu’elle pouvait jouer, alors, elle pouvait jouer, un point c’est tout. Mais cette gêne a prêter son violon s’évanouit lorsqu’elle se mit a jouer.

Mer-vei-lleux.

Aozora écouta cette douce musique s’échapper du violon avec une attention et une admiration qu’il n’avait encore jamais eut. Elle jouait vraiment a merveille.

« Merci beaucoup, Ao-chan. »
« Merci a toi tu veux dire ! Tu joues vraiment bien, j’en serais presque jaloux. »

Lança-t-il en souriant. Décidément, il avait bien fait de ne pas aller mettre son grain de sel dans la scène atroce qui se passait dans le réfectoire. Mais d’ailleurs, c’était lui ou… Les cris s’étaient arrêtés ?

[ Là, si tu me fouette pas, t’es vraiment un ange xD DESOLEE DU RETARD! en plus il est nul mon post! PardonT_T! !]